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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 13:23

CFDT RBfrance

  BA2014

Depuis le 23 décembre, l’offre définitive de reprise de SILLIA a donc été communiquée aux experts économiques désignés par le C.E à savoir le cabinet SYNDEX.

Cette même offre vient d’être transmise à un mandataire du Tribunal de Commerce de Bobigny.

Ces communications signifient que BOSCH a d’ores et déjà donné « un avis de principe » favorable à cette reprise !

 En effet, la Direction Générale de Robert BOSCH France avait clairement indiqué que si son avis était négatif elle assumerait la responsabilité de son objection et ne transmettrait pas l’offre aux experts !

Révélé par la C.F.D.T avant les congés, c’est l’arrivée dans le dossier d’Urbasolar qui a fait s’estomper les réserves émises jusqu’à présent par la Direction.

 

En effet, cette société, (en très bonne santé dont tous les voyants économiques sont au vert) est le leader Français du photovoltaïque intégré.

Elle vient renforcer à la fois l’assisse financière de SILLIA en entrant à hauteur d’un peu moins de 20% dans son capital ainsi que le projet commercial en apportant des projets dès 2014.

Autre signal fort, c’est que le Président d’Urbasolar(Arnaud Mine) est également le Président du Syndicat des Energies Renouvelables « Soler ».

Cela crédibilise l’idée que derrière cet engagement d’Urbasolar, il y a aussi  la volonté des Pouvoirs Publics de structurer et de soutenir la filière photovoltaïque Française.

Cet offre de reprise remise au cabinet SYNDEX contient à la fois un volet social et un volet économique prévoyant notamment la montée en cadence et l’évolution de la charge de travail jusqu’en 2018.

Concernant le volet social on sait déjà que le nombre de salariés repris est inchangé à 128.

Pour l’heure, le cabinet SYNDEX ne peut pas, pour des contraintes légales, communiquer sur les données exactes contenues dans cette offre.

Pour autant la C.F.D.T demande à la Direction Générale de R.B.F.R que soit communiqué sans délai au C.E et au CHSCT le volet social concernant les conditions de travail et l’organisation du temps de travail.

Cette communication pourrait permettre de gagner du temps car il faudra un petit mois pour que SYNDEX puisse rendre un avis, après avoir rencontré tous les acteurs du dossier et après avoir décortiqué et analysé l’intégralité de l’offre.

C’est seulement à cette date que s’ouvrira le délai légal d’informations consultations du C.E et du CHSCT afin qu’ils rendent eux aussi un avis. Les deux structures pourront alors désigner chacune un expert (le C.E sur le volet économique et le CHSCT sur le volet social et conditions de travail)

Aux termes de la Loi de Sécurisation de l’Emploi et compte tenu du nombre de suppressions d’emplois envisageable (moins de 100) ce délai sera de 2 mois.

On peut considérer que pour le C.E il ne sera pas utile de solliciter de nouveau le cabinet SYNDEX puisque il viendra déjà de rendre un avis.

En revanche, la C.F.D.T considère que la nomination d’un expert par le C.H.S.C.T est indispensable.

En nous transmettant dès à présent l’offre de reprise, nous pourrions donc enclencher immédiatement en amont la désignation de cet expert du CHSCT et ainsi gagner du temps.

Selon M. Bruno CASSIN (le Président de SILLIA) avec lequel nous avons échangé durant la fermeture, le dossier de reprise doit être achevé au plus tard le 1er mai.

Ce dernier est désormais particulièrement confiant et indique que BOSCH et ses équipes travaillent déjà au très délicat «détournage informatique» (la transition informatique).

Il envisage une remise en route des équipements et la réalisation des homologations à partir de début avril et le redémarrage industriel à partir de début mai.

La montée en charge serait progressive en 2014.

A la vue des volumes envisagés l’usine devrait pouvoir tourner en 4 équipes dès 2015.

La charge de travail se partagerait entre façonnage et grands projets issus de l’appel d’offres CRE 2.

 

Dès que la mise en route du plan de retraite sera achevée (fin mars), devrait s’ouvrir immédiatement les discussions sur l’ouverture d’un PSE chez SILLIA. (ce PSE sera aux conditions BOSCH et financé par BOSCH). Avec les départs en préretraites, la vingtaine de postes ouvert à VxP2 et les 128 salariés(es) repris par SILLIA on peut espérer que seuls seront nécessaires des départs volontaires.

Concernant le sureffectif restant chez R.B.F.R qui concernera des indirects, là encore un PDV sera mis en œuvre et la C.F.D.T demande avec insistance l’ouverture d’un plan de préretraite à Vxp2 afin là encore d’exclure tout licenciement sec !

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18 octobre 2013 5 18 /10 /octobre /2013 14:57

CFDT RBfrance 

  Ce mardi 15 octobre se sont déroulées simultanément les assemblées Générales proposées par la C.F.D.T et une non moins importante réunion à St Ouen entre les représentants de la société ELVIA/SILLIA et la Direction Générale de R.B.F.R à laquelle c’était joint M. Baeumlin.

Ces évènements simultanés se sont bien déroulés.

Lors de ses assemblées la C.F.D.T a pu expliquer qu’en dépit du retrait (partiel) du consortium SOLCOOP elle maintenait pleinement son soutien au processus de reprise par le Groupe ELVIA/SILLIA.

Depuis quelques semaines nous avons pu en effet vérifier la détermination et la volonté farouche de son « patron » (Bruno CASSIN) pour réussir cette reprise et devenir à terme un acteur prépondérant en Europe sur le marché du photovoltaïque.

Nous avons aussi expliqué qu’au travers des contacts que nous avons avec les responsables de la société « Solaire Direct » (principale composante de SOLCOOP) nous avons reçu l’assurance que ce consortium d’installateurs n’avait pas totalement renoncé et que même si son implication serait plus modeste il restera une source de clients non négligeable pour SILLIA.

En outre son PDG (Thierry LEPERCQ) qui faisait partie de la Délégation qui a accompagné le Président de la République dans son voyage en Afrique du Sud ne désespère pas d’obtenir des arbitrages plus favorables au plus haut niveau de l’Etat (Elysée et 1er Ministre).

La C.F.D.T soutient donc fortement ce processus de reprise par SILLIA, qui a par ailleurs prit plus de consistance et repris des couleurs à l’issue de la réunion qui s’est déroulée hier à St Ouen.

Nous aurons le plaisir de recevoir le mercredi 23 octobre nos collègues
de la C.F.D.T d’ELVIA.

 

Lors de cette réunion à St Ouen, M. CASSIN avec qui nous nous sommes entretenus téléphoniquement en milieu de journée, avant que ce dernier ne rencontre les responsables de SOLCOOP, a confirmé et adapté son offre au regard du retrait partiel de ce consortium.

En dépit de ce retrait le projet économique et commercial de SILLIA reste performant avec à terme du travail en 3 équipes. (La reprise de production pouvant se faire progressivement sur le 1er trimestre).

Si le nombre d’emplois repris pourrait être très légèrement inférieur au seuil escompté de 150, le différentiel pourrait être absorbé par une augmentation de la charge de travail sur les Eléments.

C’est sans doute La piste la plus sérieuse pour obtenir de BOSCH un surcroît d’activité.

Bien sur hélas, ce transfert de charge se ferait au détriment de nos collègues Brésiliens de Curitiba.

Pour autant M. CASSIN considère qu’il attend toujours des pouvoirs publics quelques signaux encourageants.

Il fixe sa décision finale au 30 octobre 2013 !

Pour l’heure, il y a des silences qui sont assourdissants et ceux du Gouvernement en sont actuellement un bien triste exemple.

Dans ces conditions, la C.F.D.T considère qu’elle se doit de pouvoir proposer aux salariés(es) une solution alternative à une éventuelle défection du Groupe SILLIA.

Cette solution alternative a été présentée et mise en débat lors de nos assemblées générale de ce mardi 15 octobre.

Il s’agit de la possibilité de création d’une SCOP (Société Coopérative et Participative).

Un expert de SYNDEX  (Gilles VERON) a pu lors de l’assemblée du matin expliquer les grandes lignes des conditions de la création, du fonctionnement et des objectifs d’une SCOP.

Pour la C.F.D.T, il s’agit vraiment d’un plan B que nous devons continuer à développer dans le cas ou ???

Dans ce but nous rencontrerons Michel ROHARD qui est le Président de l’Union Régionale des SCOP Rhône Alpes le mercredi 30 octobre 2013.

(Il s’agit de l’une des plus importantes et des plus dynamiques de France) 

A l’issue de cette réunion de travail nous constituerons un Groupe de travail qui sera chargé avec l’assistance des experts de l’Union Régionale des SCOP et de Syndex, à l’élaboration d’un « business plan » chargé de déterminer la faisabilité et la viabilité d’un tel projet.

Pourront participer à ce Groupe de travail celles-et ceux qui croient à ce projet et qui pourraient y adhérer.

Pour l’heure, la C.F.D.T de BOSCH Vénissieux à demander à sa Fédération de la Métallurgie et à sa Confédération d’interpeler les Pouvoirs Publics sur l’extrême urgence à soutenir l’usine BOSCH de Vénissieux qui est la plus moderne et la plus performante unité de montage de modules photovoltaïques en France et en Europe.

De même, nous soutenons et adhérons au courrier ci-dessous que nous a adressé le Syndicat des Professionnels de l’énergie Solaire et destiné au  Président de la République. (Dont vous donnons copie ci-dessous).

Monsieur Soubitez

Les incohérences de l’Etat laissent perplexes les professionnels du photovoltaïque représentés par Enerplan.

En effet, alors que l'Etat invoque sa volonté de soutenir la filière industrielle photovoltaïque française, il se refuse une nouvelle fois à créer les conditions réelles au développement industriel, n’offrant ni visibilité ni volume aux acteurs de la filière qui proposent pourtant des projets concrets.

Ainsi, nous rappelons au chef de l'Etat ses engagements et pointons les incohérences de la politique menée jusqu'à présent.

Nous vous prions de bien vouloir trouver ci-joint notre communiqué de presse sur ce sujet.

Richard Loyen  Délégué Général d’Enerplan

COMMUNIQUÉ DE PRESSE: Paris, le 16 octobre 2013

Les incohérences de l’Etat face au développement d’une filière industrielle française du photovoltaïqueEnerplan

Alors qu’il invoque sa volonté de soutenir la filière industrielle photovoltaïque française, l’Etat se refuse une nouvelle fois à créer les conditions réelles au développement industriel, n’offrant ni visibilité ni volume aux acteurs de la filière qui proposent pourtant des projets concrets.

Des promesses de l’Etat à la filière industrielle solaire française maintes fois réitérées …

 

En septembre 2012 lors de la conférence environnementale, le chef de l’Etat promettait de redresser la filière industrielle photovoltaïque française. En septembre 2013, le gouvernement présentait 34 plans de reconquête pour une nouvelle France industrielle où les énergies renouvelables figurent au premier chapitre.

… mais sans visibilité ni volume de marché, conditions indispensables aux projets industriels concrets.

Les acteurs de l’aval (Solcoop, coopérative ouverte de développeurs d’installations solaires) et de l’amont (Sillia Energie, fabricant de modules photovoltaïques français) ont élaboré en bonne intelligence économique un accord pour soutenir l’industrie nationale, avec notamment des engagements d’approvisionnement de long terme sécurisant le carnet de commandes de l'industriel, condition sine qua non de sa compétitivité.

La mise en œuvre de ce projet passait par un engagement de l'état à assurer une visibilité sur les volumes de commandes sur le marché français du photovoltaïque entre 2014 et 2016.

Cette question a été étudiée au sein des ministères de l’Energie (MEDDE) et du Redressement Productif (MRP), qui ont finalement décidé le 9 octobre dernier de ne pas donner suite à ce projet industriel dont les conditions de mise en œuvre étaient pourtant plus économiques que le système de soutien actuel.

Cette décision hypothèque les chances d’un plan de sauvetage de l’usine Bosch à Vénissieux (actuellement 240 emplois) et fragilise la préservation de l’usine Sillia de Lannion.

Les incohérences de l’Etat laissent perplexes les professionnels du photovoltaïque.

L’Etat refuse aujourd’hui d’adapter son cadre réglementaire pour le photovoltaïque, pour ne pas préempter les décisions qui seront prises dans plus d’un an avec la loi sur la transition énergétique, alors que le secteur est en crise depuis 2010.

Mais comment créer des champions français du photovoltaïque sans marché en France?

Comment préserver l’outil industriel photovoltaïque français?

Pourquoi promettre une reconquête industrielle lorsque dans les faits, on ne se donne pas les moyens de le faire sur des projets concrets?

Pourquoi avoir dressé des barrières douanières si ce n’est pas pour stimuler une industrie en France et sauver des emplois?

Quels seront demain les débouchés de la recherche française et européenne?

Quelles perspectives pour l’industrie photovoltaïque et les emplois de cette filière en France?

Pourquoi clamer des mesures d’urgence quand on refuse d’augmenter les volumes du marché alors que celui-ci est au plus bas (100 MW par trimestre actuellement) depuis 2008?

La transition énergétique pour la production d’électricité n’est-elle qu’un leurre?

Par ses incohérences, l’Etat déstabilise les acteurs de la filière Française du photovoltaïque et crée les conditions d’un échec industriel majeur, alors que cette énergie se développe dans le monde entier, et qu’il faut y investir d’urgence tous nos efforts. Ce n’est pas avec des promesses électorales que l’on crée une industrie, mais avec des actes ! Nous demandons au chef de l’Etat de rétablir d’urgence la cohérence gouvernementale vis-à-vis de ses engagements à redresser la filière industrielle photovoltaïque française, alors que ses ministres capitulent et se refusent à créer les conditions de développement de l’activité et des emplois en France dans une filière qui devient compétitive mondialement.

ENERPLAN, le syndicat des professionnels de l’énergie solaire représente l’ensemble de l’offre solaire industrielle et commerciale en France (industriels, ensembliers, bureaux d’études, installateurs, architectes, énergéticiens)

COMMENTAIRE: La C.F.D.T ACCUSE !!!

Nous accusons le Gouvernement Français et ses représentants de nous avoir menti, induits en erreur sur leur volonté d’œuvrer à la sauvegarde d’une filière photovoltaïque Française et sur leurs fausses promesses concernant l’avenir de l’usine BOSCH de Vénissieux tout au long des différentes étapes suivantes: (Nous dédouanerons Mme BATHO de cette accusation et comprenons un peu plus à la connaissance des évènements récents le fait qu’elle est été « débarquée » du Gouvernement)

- 20 décembre 2012: Rencontre avec des responsables du cabinet du Ministère du Redressement Productif.

- 22 Janvier: Rencontre avec des responsables du cabinet de Mme BATHO.

- 18 février: Opération devant Eurexpo, rencontre avec Mme BATHO puis visite de l’usine par cette dernière.

- 11 avril: A l’initiative de la C.F.D.T, table ronde avec les Ministères du Redressement Productif, des énergies renouvelables, du Travail et de l’Industrie.

- 22 mai: Courrier conjoint des secrétaires des C.E d’Arnstadt et Vénissieux ainsi que d’Alfred LOECKLE secrétaire du Comité d’Entreprise Européen à Mme Angela MERCKEL et François HOLLANDE.

- 4 juin: Rencontre d’une délégation C.F.D.T devant le CNIT de la Défense à Paris avec Mme Delphine BATHO.

- 30 août: Nouveau Courrier au Président de la République.

- 5 septembre: Rencontre avec le Préfet, le Président de la Région Rhône Alpes et le Sénateur Maire de Lyon.

- 16 septembre: Rencontre avec le nouveau Ministre des Energies Renouvelables M. Philippe MARTIN.

- 20 septembre:Rassemblement à l’ouverture de la 2ème Conférence Environnementale à Paris. Nouvelle rencontre avec le Ministre Philippe MARTIN qui devant les caméras s’engage à soutenir les salariés(es) de BOSCH Vénissieux.

L’après midi, rencontre avec les Directeurs de Cabinets de: l’Elysée, du Redressement Productif et des Energies Renouvelables. La main sur le cœur, et l’autre sur le portefeuille, on travaille à une solution !!!

- 30 septembre: courrier à M. MONTEBOURG l’invitant à venir à Vénissieux lors de sa venue à Lyon le 4 octobre.

Nous accusons M. Philippe MARTIN de tromperie dans les propos qu’il nous a tenu !

Nous comprenons mieux pourquoi M. MONTEBOURG s’est toujours refusé à venir visiter le site de Vénissieux en dépit des invitations qui lui ont été répétées !

Nous comprenons mieux pourquoi M. HOLLANDE a choisi de visiter l’usine BOSCH de Rodez alors que Vénissieux était un modèle de dialogue et de concertation sociale !

Messieurs nos Gouvernants, si vous laissez fermer l’unité d’assemblage photovoltaïque de BOSCH Vénissieux qui est la plus moderne et la plus performante d’Europe, alors ayez la pudeur de ne plus parler de la transition énergétique et autres « Grenelle de l’environnement ».

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18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 13:39

 

CFDT RBfranceCompte rendu de la réunion du 16 septembre entre la C.F.D.T et M.Philippe MARTIN  Ministre de l’Environnement et des énergies renouvelables.

 

Le jeudi 5 septembre une délégation de la C.F.D.T avait été reçue par le Préfet du Rhône, le Président de la Région Rhône Alpes et le Sénateur Maire de Lyon. Cette rencontre avait été positive puisque nous avions pu apprendre de la voix de nos interlocuteurs, le nom du repreneur potentiel et les grandes lignes du projet.

Ministre-Environnement-copie-1.jpgElle avait été positive également car nous avions pu mesurer l’engagement et la volonté des pouvoirs publics de trouver une solution positive pour le site de BOSCH Vénissieux.

Ce sentiment d’implication des pouvoirs Publics est renforcé après l’entrevue d’une heure que nous avons eue ce lundi 16 septembre avec Monsieur Philippe MARTIN nouveau Ministre de l’environnement et des énergies renouvelable

 

Ce dernier s’est efforcé dès l’ouverture de la discussion de nous convaincre que le dossier de l’usine BOSCH de Vénissieux était le dossier prioritaire de son Ministère. Ce fut même à ses dires, son premier coup de fil en qualité de Ministre au Préfet du Rhône M.CARENCO.

Notre dossier est également cogéré de près par le Ministère du Redressement Productif et est supervisé directement par le Cabinet du Président de la République.

 

Comme indiqué dans notre présentation de cette réunion hier, nous avons abordé plusieurs thèmes avec M. Martin.

1°/ Nos clients et les industriels qui croient au photovoltaïque ne peuvent pas investir dans cette énergie d’avenir si les mécanismes de régulation (appels d’offres, tarifs de rachat, subventions, …) changent tous les 6 mois où si ils ne sont pas clairs : nous avons besoin d’une stabilité de 3 ans dans les positions prises.

   Le Ministre souscrit pleinement à cette vision. Elle sera au cœur des débats qui s’engageront lors de la 2ème conférence environnementale le 20 septembre. Le Gouvernement devrait à cette occasion prendre des engagements pour rendre plus fiable et plus lisible la politique en faveur du photovoltaïque.

 

2°/ Mme Delphine BATHO s’était engagée a repousser de plusieurs semaines à fin octobre ou novembre le prochain appel d’offres de la Commission de Régulation de l’Energie (la CRE) concernant les grandes fermes photovoltaïques, en particulier pour que l’usine BOSCH de Vénissieux et son repreneur puisse valablement se positionner. (Cette demande est fortement soutenue par le Préfet du Rhône, par le Président de la Région et par le Sénateur Maire de Lyon).

 

La réponse est positive, cet appel d’offres est différé à une date non communiquée mais qui selon M. MARTIN devrait permettre à l’usine de Vénissieux de pouvoir se positionner.

 

3°/ Dans l’hypothèse que nous espérons très vraisemblable de la réussite de la reprise, notre charge de travail va s’effondrer pendant la phase de transition. Des grands clients français actuels comme GDF Suez et de ses filiales ne nous ont plus retenu pour 2014 alors que nous avions des promesses de contrats.

Comme le dossier de la reprise avance, il serait impératif qu’ils reconsidèrent les lignes d’assemblages de Vénissieux comme une source d’approvisionnement dès 2014 et donc de donner du travail à l’usine en novembre et décembre 2013.

 

Monsieur MARTIN a prit bonnes notes de notre demande et s’engage à se rapprocher des parties concernées.

 

4°/ Reste la question essentielle: Celle de l’identité et des intentions du repreneur.

Ce dernier a officiellement déposé une 1ère offre de reprise ce lundi matin !

Cette offre est actuellement analysée par la Direction Générale de Robert BOSCH France.

La C.F.D.T qui est dépositaire de cette identité mais qui ne peut l’officialiser avant quelques jours a pu néanmoins s’en entretenir tout à fait ouvertement avec le Ministre.

 

Comme déjà indiqué, il s’agit d’une société Française faisant partie d’un Groupe plus large présent dans d’autres activités de pointe.

Le Ministre nous a présenté la composition Capitalistique de cette Société et comme la C.F.D.T le pressentait, elle est pour partie constituée avec des acteurs et des fonds semi Publics.

 

Cette Société étant de dimension modeste (une capacité de 50 à 60 mégawatts de production de modules) la C.F.D.T a interpellé le Ministre sur la capacité de cet acteur à pouvoir absorber les 160 Mégawatts de capacité de l’usine de Vénissieux.

M. MARTIN confirme l’information déjà donnée par la C.F.D.T de la présence autour de cette Société d’un consortium d’acteurs situés en aval de la filière. (Pour l’essentiel des installateurs).

 

Ce consortium Français qui est en train de s’organiser sous l’égide du Gouvernement représenterait à lui seul une part très significative (voire majoritaire) des installations photovoltaïques posées en France chaque année.

Cette information répond amplement à la préoccupation de la C.F.D.T qui réclamait qu’au moins les 2/3 de la capacité de production de l’usine de Vénissieux(soit 100 MW) puisse comme aujourd’hui être destinée au marché Français car sans celà, la pérénnité de l’activité serait trop hasardeuse.

 

Par ailleurs, la C.F.D.T a demandé à M. MARTIN une garantie de l’Etat dans cette reprise au travers d’un soutien de la BPI (Banque Publique d’Investissements).

A demi-mots et voulant ne pas prendre le risque d’évoquer une quelconque «Nationalisation», le Ministre admet que cette intervention de la BPI est possible et envisagée.

 

Considérant que 2014 serait une année de transition, il ressort clairement que ce repreneur n’envisage pas de maintenir l’intégralité de l’effectif et qu’un PDV sera nécessaire.

Selon la C.F.D.T, le plan de reprise pourrait viser entre 150 et 160 personnes et donc necessiter l’ouverture d’un PDV que nous souhaitons majoritairement orienté vers un plan de pré-retraite.

Expliquant à M.MARTIN l’urgence sociale de la situation, ce dernier comprend la situation et nous indique que ce n’est plus qu’une question de jours afin que se finalise ce projet de reprise et que nous pourrions sans doute rencontrer très rapidement ce(s) repreneur(s) et discuter avec eux du projet de reprise.

 

COMMENTAIRE.

 

Réunion très constructive avec M. MARTIN, le successeur de Mme Delphine BATHO.

Assurément ce dernier n’aura jamais le charme de cette dernière mais il nous a convaincu dans sa volonté farouche de réussir le sauvetauge de l’usine de Vénissieux.

Nous sommes convenus de rester en contacts étroits avec les membres de son cabinet.

Nous lui avons confirmé notre présence lors de l’ouverture par Monsieur le Président de la République de la 2éme Conférence Environnementale le vendredi 20 Septembre à Paris.

M. MARTIN nous répond que M. François Hollande était informé.

 

D’ores et déjà nous avons reçu la confirmation qu’une délégation de la C.F.D.T sera reçue Vendredi à 12H15 par les Directeurs des Cabinets du President de la République, du 1er Ministre et du Ministre du Redressement Productif.

 

Dernière minute: Après de très longs d’incertitude (plus de 2 ans), la Direction Générale du Groupe BOSCH vient d’annoncer la session de l’activité Pneumatique de BOSCH Rexroth à un fond d’Investissements privés « TRITON ». Cette vente est désormais soumise à l’aval des autorités de la concurrence. Cet accord ne fait guère de doute dans la mesure ou il ne s’agit pas d’un industriel déjà présent dans ce secteur d’activité et donc pas de risque d’un positionnement hégémonique.

L’activité Pneumatique de BOSCH Rexroth emploie environ 2 100 personnes dans le monde (Allemagne, USA, Chine, Hongrie). En France ce sont plus de 300 salariés(es) à Bonneville.

La C.F.D.T ne peut que déplorer la méthode utilisée par la Direction du Groupe pour annoncer cette session par un simple communiqué de presse sans aucune information préalable des institutions représentatives du Personnel. (Comité d’Entreprise Européen, Comité de Groupe, C.E local …)

Pourtant un bureau du C.E.Européen doit se tenir jeudi !?

Décidemment ce nouveau Directoire mené par M. Denner ne respecte plus grand-chose !!!


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3 septembre 2013 2 03 /09 /septembre /2013 16:39

 

 

CFDT RBfrance

 

Vénissieux le 30 août 2013

 

Monsieur Marc SOUBITEZ : Secrétaire du C.E de l’usine BOSCH de Vénissieux

Membre du bureau restreint du Comité d’Entreprise Européen du Groupe BOSCH

41/47 Bd Marcel Sembat 69 200 Vénissieux.

 

A

 

Monsieur François HOLLANDE : Président de la République Française

Palais de l'Elysée  55, rue du Faubourg Saint-Honoré 75008 Paris

 

Copies à:       M. Philippe MARTIN Ministre de l’Environnement

M. Arnaud MONTEBOURG Ministre du redressement productif

 

Monsieur le Président…

 

Le 13 mai 2013, j’avais eu l’honneur de vous adresser un courrier cosigné par Mrs LOECKLE et POPLAWSKI respectivement secrétaire du Comité d’Entreprise Européen du Groupe BOSCH et Secrétaire du C.E de l’usine BOSCH Photovoltaïque d’Arnstadt.

 

Ce courrier était simultanément adressé à Mme la Chancelière Angela MERCKEL.

Il intervenait à quelques jours de la réunion du Conseil Européen de Bruxelles qui avait à son ordre du jour la question de la transition énergétique.

Il avait pour but de vous alerter sur la situation dramatique de la filière photovoltaïque Européenne et sur celle des salariés(es) d’Arnstadt et de Vénissieux suite à la décision du Directoire du Groupe BOSCH d’abandonner cette activité à la fin de l’année 2013.

 

Près de 3000 salariés(es) sont concernés en Europe par cette grave décision. En France elle concerne  250 personnes pour l’essentiel à Vénissieux (230 à 240 emplois menacés).

 

Quelques jours plus tard, le 29 mai 2013 vous vous êtes rendu sur le site BOSCH de Rodez.

Cette visite dans la plus grande usine de notre Groupe fut une fierté pour nos collègues Ruthénois mais aussi pour tous les salariés(es) de BOSCH en France qui contrairement à l’information que l’on vous a donné n’est plus malheureusement le 1er employeur Allemand dans notre pays !!!

Lors de cette visite et en dépit des sollicitations qui vous ont été faites par nos collègues de la section locale C.F.D.T vous n’avez pas cru devoir évoquer même brièvement dans votre discours la situation du site BOSCH de Vénissieux. Ce fut une déception pour nos collègues.

C’est terriblement dommage car votre déplacement dans l’usine Ruthénoise se voulait faire la promotion du compromis et du dialogue social dans le Groupe BOSCH en France.

 

En la matière, s’il est une usine qui est unanimement reconnue au sein du Groupe et plus largement en France pour la qualité de sa politique contractuelle et par son audace sociale depuis de nombreuses années, c’est bien celle de BOSCH Vénissieux !!!

Au début de l’été, en accord avec M. le 1er Ministre, vous avez déchargé Mme Delphine BATHO de ses responsabilités au sein du Ministère de l’écologie, de l’environnement et du développement des énergies renouvelables.

Le 5 juillet, nous vous avons adressé un second courrier dans lequel nous faisions état de notre déception et de notre inquiétude au regard de cette décision car Mme BATHO était très impliquée dans la défense de la filière photovoltaïque Française et Européenne et dans celle de l’usine BOSCH de Vénissieux.

 

Dans la réponse que vous nous aviez adressée, vous vous étiez efforcé de nous rassurer en indiquant que son successeur M. MARTIN mettrait le même dynamisme et la même attention sur ce dossier.

 

L’été s’achève et nous nous approchons inéluctablement de l’échéance. Il ne reste plus que quelques petites semaines (4 ou 5) pour trouver un repreneur fiable et crédible pour ce qui est la plus moderne et plus performante usine de production de panneaux photovoltaïque de France (et sans doute d’Europe).

Plusieurs repreneurs « potentiels » qui avaient manifestés un intérêt se sont désistés.

A ce jour les discussions semblent se poursuivre avec 2 acteurs dont les salariés(es) et leurs représentants ne savent rien ou presque !!!

La Direction de Robert BOSCH France a clairement indiqué qu’a fin septembre si une reprise n’était pas officiellement identifiée, elle enclencherait un vaste plan social qui conduirait à la suppression de 240 emplois et au démantèlement d’un outil de travail exceptionnel et unique en France.

A regrets nous n’avons eu aucun contact avec M. MARTIN depuis sa prise de fonction.

Monsieur le Président, si votre volonté et celle du Gouvernement est vraiment d’engager notre Pays dans une transition énergétique indispensable pour les générations futures, vous ne pouvez pas laisser s’opérer un tel désastre social et industriel !!!

 

Les salariés(es) de l’usine BOSCH de Vénissieux seraient heureux qu’à l’identique de Madame Angela MERCKEL qui est allée à la rencontre de nos collègues Allemands du site d’Arnstadt menacé lui aussi, vous en fassiez de même en vous rendant sur notre site !

Jusqu’à ce jour, les salariés(es) de notre usine ont fait preuve d’une responsabilité et d’une modération exemplaires.

Mais la C.F.D.T, organisation syndicale majoritaire sur le site, a fixé une date butoir au 13 septembre 2013. Si à cette date des indications très claires ne nous sont pas communiquées sur l’état d’une reprise ou d’une non reprise, alors je suis au regret de vous indiquer Monsieur le Président que ce dossier que vous connaissez désormais depuis plusieurs mois prendra une autre dimension.

Je ne doute pas Monsieur HOLLANDE qu’en dépit d’un agenda particulièrement chargé et grave vous trouverez un instant pour répondre à notre appel à l’aide.

 

Très cordialementMerckel Loeckle

Marc SOUBITEZ

 

(Mme Angela MERCKEL avec Alfred LOECKLE

secrétaire du Comité d’Entreprise Européen et

Andy POPLAWSKI secrétaire du C.E d’Arnstadt)

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24 août 2011 3 24 /08 /août /2011 10:54

Une rentrée … ensoleillée !!! 


Pour la plupart d’entre nous, les vacances sont désormais de l’histoire ancienne.

Pour autant, cette rentrée est bien moins angoissante que celle que nous avions vécue l’an dernier à pareille époque.

En effet, si le soleil est encore bien présent et presque trop généreux ces derniers jours dans le ciel de la Région Lyonnaise, il en sera de plus en plus question dans l’usine de Vénissieux dans les semaines qui viennent.

 

En effet les travaux préparatoires à la venue de la première ligne de montage de modules de panneaux photovoltaïques ont été achevés dans les délais.

Le moins que l’on puisse dire c’est que c’est une belle réussite.

Dès la fin de la semaine pas moins de 9 semi-remorques vont débarquer (pas tous en même temps) l’ossature de la ligne de montage.

Le plan économique 2012 pour l’activité photovoltaïque sera arrêté la semaine prochaine.

Pour l’heure il reste conforme aux prévisions.

Si durant l’été, plusieurs petits fabriquants français de modules photovoltaïque ont déposé le bilan confirmant ainsi que le marché va se réguler autours de grands intervenants industriels, la bonne nouvelle vient (une fois n’est pas coutume) du Gouvernement qui se propose de mettre en place très prochainement un label « Made in France » pour la filière de l’énergie solaire. Bosch est impliqué dans l’élaboration de ce label de qualité et nous serons bien évidemment concernés au premier chef. 

 

Parallèlement le transfert des Eléments dans le bâtiment 105 s’est achevé également dans les temps.

La plupart des machines ont été repeintes en un gris plus agréable que le vert usine traditionnel (les dernières machines le seront progressivement).

Mais le plus appréciable pour les compagnons du secteur c’est bien évidemment la superficie gagnée avec des espaces de travail bien plus vastes améliorant ainsi singulièrement les conditions de travail.

 

Du côté de la charge de travail, on ne voit pas encore fort heureusement d’effets négatifs de la nouvelle crise financière et boursière qui affole les places financières mondiales.

 

Il faudra néanmoins être très attentif à l’évolution de la situation car si la confiance des investisseurs venait à être altérée, c’est une évidence, ce sont les investissements industriels et la croissance qui marqueraient une pause plus ou moins grave de conséquences pour l’emploi.

Bosch Rexroth avait été très durement impacté par la crise précédente de 2009.

 

L’activité de VxP2 (la production de composants pour les engins de travaux publics et du BTP) est en effet très exposée à un ralentissement des investissements industriels.

Pour l’heure, le Plan économique 2012 qui vient d’être arrêté n’envisage pas de modification pour les prévisions de charge de travail.

On signalera néanmoins une légère baisse des commandes pour la Chine qui équivaudrait à une charge de travail pour environ une quinzaine de personnes.

 

Pour les Eléments, le Plan économique sera arrêté à la fin du mois de septembre.

Il montrera une charge de travail forte pour l’année 2012.

Pour l’heure cette charge de travail connaît une hausse assez sensible.

En effet l’usine Brésilienne de Curitiba qui avait en charge de produire plus d’Eléments durant la période de transfert des machines vers le bâtiment 105 a rencontré de grosses difficultés de qualité. (Ce qui démontre le savoir faire de Vénissieux dans une fabrication qui est complexe !)

En outre Kamaz (le constructeur Russe de camions) a augmenté légèrement sa demande.

 

Si actuellement nous avons peu de monde à Arnstatd (4), un « contingent » plus important s’apprête à partir début septembre. (À signaler que les problèmes d’avance qui ont vu jour sont à priori réglé).

 

La prochaine réunion du C.E se situant fin septembre, la C.F.D.T a demandé à la Direction d’organiser dans les prochains jours une réunion informelle avec les organisations syndicales du site.

 

Avant les congés, la Direction centrale de Bosch Rexroth a adressé à l’ensemble des salariés des sites du secteur Pneumatique sa volonté de restructurer l’activité. (Vénissieux se trouve dans le secteur de l’Hydraulique)

Cette restructuration pourrait prendre la forme soit :

1.    D’un abandon pur et simple de l’activité et la recherche d’un repreneur (à l’identique de l’activité du freinage traditionnel). 

2.  De la recherche d’un partenaire pour créer une joint venture.

3.  D’une croissance externe en prenant le contrôle de Sociétés concurrentes.

On le voit, ces 3 options sont bien différentes l’une de l’autre et l’inquiétude est grande parmi les salariés de ce secteur d’activité.

Au premier rang de ces salariés(es) inquiets se trouvent ceux de l’usine de Bonneville qui sont dans cette Division.

La C.F.D.T a donc impulsé une réunion extraordinaire du Groupe de travail Bosch Rexroth du Comité d’Entreprise Européen afin que la Direction Générale de la Division vienne expliquer ses projets et ses intentions réelles.

Cette réunion sera élargie à un représentant de chaque site concerné en Europe.

Cette réunion aura lieu le 5 septembre au siège Social de Bosch Rexroth à Lohr.


 

Le mardi 4 octobre 2011

« Mettez l’avenir à vos côtés… Votez C.F.D.T »

 

 

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9 décembre 2010 4 09 /12 /décembre /2010 13:55

Il y a quelques jours, nous avions titré un tract avec cette formule : « l’impossible le devient réellement dès lors qu’on ne le tente pas ! ».

     Nous l’avons tenté et le résultat croyez le, est assez exceptionnel !

   A l’automne 2009, la Direction de l’usine avait reçu une feuille de route de la Division qui lui demandait de mettre en œuvre le processus de fermeture du site.

Début décembre de cette même année 2009, dans un entretien assez dramatique à Paris, Monsieur Maugis me confirmait qu’en dépit des efforts de RBFR, s’en était fini de Vénissieux.

  Nous n’avons pas voulu nous résoudre à ce sinistre augure.

En janvier une longue entrevue avec M. FERHENBACH allait être déterminante.

Elle jetait les bases de la mise en place d’une commission paritaire de ré-industrialisation qui aura finalement été au cœur de ce résultat exceptionnel.

  Exceptionnel, il l’est à un double titre.

Tout d’abord, dans toutes les entreprises qui ferment ou qui sont menacées de fermetures, les salariés rêvent tous de pouvoir au dernier moment reconvertir leurs usines et repartir avec de nouvelles activités.

Malheureusement dans la quasi-totalité des cas, ces rêves ne sont pas exhaussés.

Ce fut le cas avant nous des 850 salariés de l’usine de Cardiff.

Ce fut le cas aussi d’une manière plus proche de ceux de Beauvais ou de Pont de l’Arche.

On ne trouve pas trace chez BOSCH d’une telle amorce de reconversion industrielle.

  Ensuite ce résultat est le fruit d’une coopération efficace et complémentaire entre les partenaires sociaux d’une part, au sein desquels, vous le savez, la C.F.D.T à joué un petit rôle et d’autre part avec la Direction du site, la Direction Générale de Robert BOSCH France et le cabinet d’expertises SYNDEX.

  Chacun fut dans son rôle mais nous avons rassemblé nos compétences respectives pour parvenir à ce résultat.

  Nous avons parfois eu des doutes et des moments de découragements en se disant que décidément la montagne était trop haute et le chemin bien trop long.

Ce fut le cas notamment lorsque la porte se fermait systématiquement sur les différentes propositions que nous formulions au sein de la Commission de Ré-industrialisation.

 Mais nous étions convaincus que l’action que nous avions choisie, inscrite dans le dialogue et la concertation allait finir par porter ses fruits.

 

Comme nous l’avons écrit hier, avec le photovoltaïque cela ne résout pas tous les problèmes. Arithmétiquement parlant, il existe toujours un sureffectif.

Ce sureffectif est de l’ordre d’une centaine de personne. Mais nous avons désormais 18 mois pour trouver une ou plusieurs solutions.

  Mais il faut savoir que sans le photovoltaïque et selon le plan économique présenté mardi lors du C.C.E nous ne serions plus que 160 en 2012.

L’année 2011 qui débute dans quelques jours aurait donc été l’année du grand carnage dans les effectifs.

  Ce premier pas qui signifie que BOSCH a décidé de maintenir une activité industrielle à Vénissieux doit nous permettre d’en effectuer un second.

Ce second pas, c’est d’obtenir de la Division DS qu’elle prenne ses responsabilités et qu’elle maintienne à Vénissieux l’usinage de la pompe CP 1H.

   Ce maintien est indispensable dans l’optique de la fusion très probable de VxP1 et de VxP2 à l’horizon 2012 et de la perspective de la mise en production en 2014/2015 de la pompe hybride Hydraulique.

Cette nouvelle technologie à l’essai donne des premiers résultats prometteurs chez PSA qui rappelons le est aussi le motoriste de plusieurs autres constructeurs.

  Il s’agit de la production idéale pour marier sceller le rapprochement des deux sites  puisqu’il s’agit d’une technologie issue de BOSCH Rexroth mais destiné à des clients de DS.

 

Hors pour que Vénissieux puisse se positionner pour l’obtention totale ou partielle de la fabrication de cette pompe hybride hydraulique, nous avons besoin de conserver nos compétences dans l’usinage et donc d’obtenir le maintien de l’usinage CP1H.

   Ce combat là, nous le mènerons dès demain avec la même farouche volonté et la même détermination.

Pour l’heure, on n’est pas dans une cérémonie des oscars mais je voudrais tout de même remercier toutes celles et tous ceux qui ont contribué à cet énorme succès.

 

En 1er lieu, Alfred Loeckle qui est le secrétaire du Comité d’Entreprise Européen de BOSCH et le secrétaire du Comité Central en Allemagne.

   Il a facilité et m’a soutenu dans toutes les rencontres que j’ai pu avoir avec des membres du Directoire ou des Directions de Division.

  Merci également au bureau du Comité d’Entreprise Européen qui a fait du solutionnement de la problématique de Vénissieux une priorité absolue de son action tout au long de l’année

 

Merci également à tous les C.E d’Outre Rhin qui nous ont soutenus et qui ont relayé sur tous le Territoire Allemand notre combat pour la survie.

Ce soutien fut particulièrement précieux et efficace lors de notre périple à vélos pour rallier Vénissieux à Stuttgart.

Ce périple aura produit un impact considérable et sans doute déterminant auprès du Directoire qui aura compris à ce moment là que nous ne reculerions devant rien afin de sauver notre usine.

  Puisque l’on parle de ce raid, je voudrai remercier celles et ceux qui se sont embarquées dans l’aventure :

Sophie BROSSAT, Mme et Mr VADEBOIN, Henry LE BORGN’, Sebastien BINSE, Lionel GIRAUD, Farid BENOUAR, Jean Luc GOMARD, Henry DUARTE, Christian VERNET. Roland BORGHI.

  Merci également aux experts du Cabinet SYNDEX qui se sont véritablement emparés de ce dossier comme s’il s’agissait pour eux de leur propre espérance de survie.

Ils ont multiplié les déplacements en Allemagne et chose rare chez BOSCH qui a toujours de très grandes réticences à communiquer avec des personnes externes au Groupe, ils se sont fait reconnaître comme des interlocuteurs précieux.

Merci donc à Marie MEIXNER, à Pierre BABLOT et à Emmanuel PAILLET.

  Enfin, il convient de vous remercier toutes et tous.

Ce résultat n’a été rendu possible que par votre attitude et votre courage.

Durant 2 ans et plus particulièrement cette dernière année, vous avez travaillé la peur au ventre. Vous avez vu partir progressivement un grand nombre de collègues.

Malgré tout notre usine à conserver un niveau de performances opérationnelles de tout premier plan.

N’en doutez pas une seconde, cette responsabilité, ce pragmatisme et ce calme dont vous avez su faire preuve ont été les éléments déterminants de notre réussite.

 

 

Merci à toutes et à tous.

Marc Soubitez et l'equipe CFDT Vénissieux 

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22 novembre 2010 1 22 /11 /novembre /2010 19:03

 

 

L’impossible ne le devient réellement dès lors qu’on ne le tente pas !!!

    

Si nous étions dans un match de basket, nous dirions qu’on serait dans le « money time »… en football, nous serions dans le temps additionnel, en ru

CFDT-Vx.jpg

gby on jouerait à la cloche…

Mais considérant la longue attente qui a été la notre depuis 2 ans, notre situation se rapproche plus d’un marathon et on entre dans le dernier 100 mètres !!!

 

Le secrétaire du C.E a donc pu rencontrer vendredi 19 novembre et durant 2 heures Monsieur Von Hebel, le patron de la nouvelle Division Energie Solaire de Bosch.

Assistaient également à cet entretien qui s’est déroulé à la Schillerhöhe (siège social du Groupe) Messieurs Frericks et Schraft de la Division DS, Monsieur Gahery le Directeur financier de RBFR qui était porteur d’un message  de Mrs Maugis et Eichler.

Etait présent enfin Alfred Loeckle, le secrétaire du Comité d’Entreprise Européen de BOSCH.

 

  • Disons le immédiatement, cet entretien s’est particulièrement bien déroulé, ce qui fit dire à Alfred Loeckle que ce fut une des discussions les plus constructive à laquelle il avait pu participer ces dernières années !!!

 

L’objectif de cet entretien n’était pas de convaincre M. Von Hebel que la France est une terre très prometteuse pour le développement des énergies renouvelable et en particulier pour l’émergence et la croissance de l’énergie solaire.

En effet, cette démonstration a été soutenue depuis des mois par la Direction Générale de Robert BOSCH France.

Elle a été démontrée également de manière efficace par la C.F.D.T et par le dernier rapport du cabinet Syndex.

Le message que nous souhaitions faire passer était double.

1/ D’abord montrer la pertinence d’une implantation industrielle de la Division SE dans la région Lyonnaise qui est véritablement en pointe et moteur des énergies nouvelles. 

Pour se faire et en introduction des débats, le secrétaire du C.E remercia M. Von Hebel d’avoir accepté cette entrevue en lui remettant un livre présentant les atouts économique et environnementale de la ville de Lyon et de sa région ainsi qu’une écharpe aux couleurs de l’Olympique Lyonnais.

Cette écharpe permettait de faire le lien avec un poster couleur du futur Grand stade de l’OL qui sera couvert de 13 000 m2 de panneaux photovoltaïque ce qui en fera l’un des plus grand champs solaire Européen en zone urbaine.

Le tout était contenu dans un sac produit par une société Lyonnaise spécialisée dans la fabrication de sacs à partir du recyclage des bâches et autres affichages des panneaux publicitaires.

Le tout bien évidemment pour démontrer ci besoin était l’implication très forte de notre Région dans le développement des énergies renouvelables et des industries propres.

2/ Le second message était encore de convaincre M. Von Hebel que le site de Vénissieux serait le meilleur choix de la Division SE afin d’implanter une unité de production qui selon la C.F.D.T et les experts est une condition indispensable si le Groupe Bosch veut prendre une part sinon prépondérante mais significative du marché du solaire non seulement dans notre pays, mais également avoir une porte ouverte sur les marchés du Sud de l’Europe puis de l’Afrique du Nord.

Nous avons donc remis à M. Von Hebel le CV de notre usine !

Ce CV du site, est une initiative particulièrement innovante de la Commission de Ré-industrialisation mise en place par les partenaires sociaux et qui était un souhait de M. Ferhenbach. 

Ce CV de l’usine de Vénissieux avait été traduit en Allemand et sera adressé également aux membres du Directoire du Groupe.

Sa seconde originalité, c’est qu’il a été réalisé à partir d’une analyse indépendante du cabinet Syndex et qu’il est le fruit d’une vingtaine d’entretiens réalisés sur plusieurs mois avec des groupes de salariés de toutes catégories professionnelles et de tous les services de l’usine.

Près de 180 salariés ont ainsi participé à sa réalisation et ont contribué à mettre en lumière et en évidence les points forts et les nombreuses compétences organisationnelles de notre établissement. 

Ce CV détaille donc:

Des compétences d’intégration permettant d’accueillir toute nouvelle activité, tous processus et objectifs nouveaux.

Des compétences d’adaptation permettant d’utiliser les ressources existantes (outils activités…) pour appliquer les objectifs (développement d’outils, amélioration de produits…)

Ces 2 premières sources de compétences étant particulièrement importantes pour les responsables d’une nouvelle Division qui ne nous connaissent pas forcément.

Des compétences d’anticipation …

Des compétences de réactivité

Des compétences techniques larges et complémentaires pour un système de production concentré sur un espace à taille humaine, orientée vers l’optimisation des fabrications

Là aussi, il s’agit de compétences importantes pour une Division qui n’a pas l’objectif de mettre en œuvre des sites de très grande taille avec des milliers de salariés.

Des compétences d’amélioration continue permettant de développer collectivement des solutions innovantes et durables, dans un esprit de dialogue social constructif.

Des compétences enfin dans l’usinage, le montage, la maintenance, le traitement thermique, les études recherches et développement, la logistique, l’ergonomie, la sécurité environnement…

Pour clore son intervention, le secrétaire du C.E indiqua la maturité et la responsabilité des salariés(es) de Vénissieux qui en dépit du fait qu’ils travaillent depuis 2 ans avec la peur au ventre, ont maintenu un niveau de performances opérationnelles de niveau « Benchmarks » (de 1er rang).

Ainsi Vénissieux compte toujours parmi les meilleurs usines du Groupe pour la qualité, la gestion des stocks et encours, le taux de livraison (même si ce dernier s’est dégradé depuis 2 mois).

Vénissieux est toujours considéré comme la meilleure usine par ses 2 clients principaux que sont PSA et Homburg.

Enfin, il déclara que si bien évidemment nous n’avions pas souhaité quitter la Division DS, nous ne considérons pas notre entrée dans celle de SE (Solar Energy) comme une sorte de « c’est ça ou rien ! »

Bien au contraire pour une large majorité de salariés, il s’agit en effet d’un nouveau et beau challenge dans une nouvelle et belle activité.

Nous avons envie de le relever et nous considérons qu’il constitue une porte ouverte sur l’avenir.

Ce CV, qui sera remis aux membres de la commission de ré-industrialisation a particulièrement intéressé M.Von Hebel.

 

A son tour, ce dernier à longuement présenté les objectifs de la nouvelle Division SE et en particulier, les attentes et les espérances du Groupe en ce qui concerne le marché du Solaire pour les années futures en France.

Les prévisions du Groupe sont conformes aux conclusions du rapport de Syndex.

L’énergie photovoltaïque est  appelée à connaître une croissance très forte dès 2012.

Plusieurs estimations et scénarios existent mais tous vont dans le sens d’un accroissement soutenu de la demande.

La Direction de la Division SE admet également que pour obtenir une part prépondérante du marché Français, il conviendra de produire sur le marché National.

Monsieur Von Hebel considère cependant qu’il subsiste en France des interrogations importantes concernant les conséquences de la baisse progressive du prix de rachat de l’électricité solaire par l’acteur institutionnel qu’est EDF.

Interrogations également quant à la volonté mise en œuvre par le gouvernement de réduire les crédits d’impôts et les aides financières aux investissements.

Le soutien financier le plus fort des Pouvoirs Publics porte d’ailleurs principalement en France sur les investissements pour les Etudes, Recherches Etudes et Développements.

Or, ces R.E.D sont concentrées sur le site Allemand de Erfurt et il n’est pas prévu d’en développer de manières significatives dans un autre pays.

Enfin Monsieur Von Hebel indique que l’usine d’Erfurt précisément est en train de s’agrandir avec la construction d’un nouveau hall de production et que bien évidemment cette extension de capacité peut être un frein aux investissements hors Allemagne.

Tout ceci pour dire que si l’implantation d’une unité de production de la Division SE en France est un projet sérieux et crédible, M. Von Hebel déclare qu’il aurait souhaité avoir un à 2 ans de recul pour décider cette implantation et de minimiser ainsi les risques.

Le secrétaire du C.E s’est alors efforcé de dissiper les craintes de M. Von Hebel en lui indiquant que les partis politiques Français qu’ils soient de la Majorité ou de l’opposition font tous du développement des énergies renouvelables un axe fort de leurs projets respectifs.

A l’identique de l’Allemagne, la préoccupation de l’écologie est désormais au cœur des débats de chaque échéance et programme électoraux.

D’ailleurs dans le très vaste panel des personnalités publiques rencontrées  par la C.F.D.T depuis près d’une année, (Préfecture, Mairie de Lyon, Courly, Conseil Général, Conseil Régional, Ministère de l’Industrie …) tous nos interlocuteurs nous ont garanti le soutien de leurs institutions respectives.

Le secrétaire du C.E a ensuite indiqué que le risque pour la Division SE était bien moins élevé en investissant sur un site rénové déjà existant et disposant d’un personnel disponible, compétent et bien formé aux processus de production BOSCH, plutôt que de sortir de terre une usine toute neuve !

En outre, il donna un certain nombre d’exemples récents de contrats importants signés avec des entreprises concurrentes, ce qui montre bien que c’est maintenant qu’il faut que BOSCH investisse le marché Français. Dans deux, le retard serait sans doute rédhibitoire pour devenir un acteur majeur !

M. Gahery, au nom de la Direction Générale de R.B.F.R soutint cet argumentaire et le compléta en rappelant le travail important de M. Maugis et Eichler  réalisé auprès de clients potentiels et qu’ils avaient engrangé déjà un grand nombre de Garanties contractuelles tant dans le secteur privé qu’avec des Institutionnels su secteur Public.

M. Gahery rappela enfin que le problème de la fermeture possible d’un site comme Vénissieux aurait des conséquences désastreuses pour le Groupe BOSCH en France, non seulement pour la Division SE mais pour toutes les filières d’activités du Groupe.

Alfred Loeckle enfonça le clou pour dire qu’il était désormais de la responsabilité de Directoire de BOSCH de prendre cette décision et que celle-ci ne pouvait plus attendre !

M. Von Hebel a acquiescé à tous ces argumentaires.

Il confirma que la décision d’investir ou non en France et à Vénissieux en particulier serait bien prise sous un délai de 3 semaines !!!

Le Patron de la Division Energie Solaire déclara qu’il comprenait parfaitement les attentes et les espérances des salariés de Vénissieux et que cette non concomitance de dates entre le souhait de pouvoir limiter les risques d’un investissement important et le besoin urgent pour les salariés de Vx d’obtenir une décision, devait être tranchée par la Gouvernance du Groupe et en particulier par le Directoire et Monsieur Fehrenbach.

Au sortir de cette réunion, le secrétaire du C.E (comme il l’avait fait en 2004 avec M. Ferhenbach) invita M. Von Hebel à venir visiter le site de Vénissieux avant la prise de décision finale afin qu’il puisse se faire de visu son impression sur le site. (il est venu une fois … il y a 16 ans au début de sa carrière chez Bosch).

 

M. Von Hebel accepta immédiatement cette invitation et s’engagea à venir très rapidement à Vénissieux.

 

Pour la petite comme la grande histoire: Vendredi soir,

M. Baeumlin eu pour la 1ère fois un contact téléphonique direct avec

M. Von Hebel qui lui a confirmé se venue prochaine dans l’usine.

 

Commentaire:

 

Dans 3 semaines nous serons donc fixés !!!

La décision sera prise par le Directoire et sera communiqué à l’ensemble du personnel lors d’une assemblée Générale que se déroulera début décembre en présence de Monsieur Maugis.

A cette fin la C.F.D.T va adresser demain un ultime courrier à M. Fehrenbach.

 

Nous savons que des membres importants du Directoire sont acquis à la cause de Vénissieux.

La C.F.D.T peut désormais afficher un optimiste raisonné !!!

 

Que Monsieur Von Hebel, le patron de la Division Solaire accepte de venir à Vénissieux quelques jours avant la prise de décision ne peut pas être interprété autrement que comme un signal très positif !


Dans 3 semaines, nous pourrions avoir une magnifique nouvelle car en l’état de ce que l‘on peut savoir du projet, nous réoccuperions totalement le Bât 101 et le nombre d’emplois généré bien plus proche des 200 que de la centaine.

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9 juin 2010 3 09 /06 /juin /2010 09:36

860 kilomètres en vélo entre Vénissieux et Stuttgart …

Cela servira t’il à quelque chose ???

 Aujourd’hui, les temps sont durs pour les rêveurs…

La froide réalité économique, les aléas et le pragmatisme du quotidien, ne laissent plus guère de place à l’utopie !

Les mauvaises langues, les esprits chagrins, les rabougris, les envieux possèdent déjà la réponse… Tout cela ne servira à rien !!!

Un peu comme ce journaleux de « l’Expression », le fascicule à propagande partisane et municipale de Vénissieux et qui ne recule devant aucune « ridiculerie » en réussissant à insérer le nom de Guy Fernandez et celui de la CGT dans l’article relatant notre départ vers Stuttgart !?

Mais surtout il achève sa bafouille indigeste par la suggestion que notre action serait manipulée, voire organisée par la Direction du site !?

Nous laisserons « l’Expression » à la valeur professionnelle qui est la sienne et que les journalistes de la presse gratuite ne lui reconnaissent pas.

Peut être que ces 860 kilomètres ne serviront à rien !

Nous le saurons un peu plus tard.

Mais une chose est sure, ce périple ne causera aucun mal à l’usine de Vénissieux…

Durant ces 10 jours, nous avons tenté de valoriser et de positiver au maximum notre action, les compétences et le savoir faire de notre site et notre combat afin de pérenniser notre usine et nos emplois.

Rencontres avec l’opinion publique, les médias, les politiques, notre client PSA … nous n’avons raté aucune occasion de mettre en valeur notre site et ses salariés(es).

Côté Média, nous pouvons regretter que la grande presse Nationale ne se soit pas intéressée à notre action. (À l’exception du journal « Libération »)

En revanche les couvertures locales et régionales auront été tous les jours très importantes.

Dans les 9 départements traversés nous avons eu la possibilité de nous exprimer dans les radios et les journaux locaux ainsi qu’à plusieurs reprises sur FR3 Régions.

Côté Politiques, nous avons rencontré le 1er adjoint à la ville de Dôle, le Directeur de Cabinet du Maire de Vesoul et Secrétaire d’Etat Monsieur Alain Joyandet, le Maire de Rioz personnalité de France Comté, le Vice Président Socialiste du Conseil Régional de Franche Comté et enfin le Président des députés du Parti Social Démocrate Allemand du Land du Bade Wurtemberg.

Côté Syndical, la C.F.D.T a assuré !

Partout nous avons été formidablement bien accueillis par les équipes locales.

Ce fut particulièrement le cas à Dole, Besançon, Sochaux et Strasbourg.

Outre une impressionnante distribution de tracts devant l’entrée principale de PSA à Sochaux, nous avons reçu la visite de 2 secrétaires du bureau National de la C.F.D.T (Gaby Bonnand et Noelle Barberet).

Et que dire de l’accueil et du soutien du côté Allemand ?

Nous avons été rejoints dès Strasbourg par Armin Knust membre du Comité Central d’Entreprise et secrétaire du C.E de Schwinderdingen ainsi que par des collègues de Bulh qui allaient nous accompagner jusqu’à Karlsruhe.

Visite dans l’usine et dans les ateliers de Bulh ou nous découvrons que notre action a été popularisée
dans tous les sites de BOSCH en Allemagne par une distribution de tracts et par l’apposition de panneaux à l’entrée des usines .
Visite aussi que le sur le site de Karlsruhe ou en dépit d’un jour férié en Allemagne, les collègues étaient nombreux pour nous recevoir.

Certains d’entre eux feront même une partie du trajet vers Stuttgart avec nous.
Enfin, l’arrivée sur la Schillerhohe fut impressionnante avec la présence de plusieurs délégations de tous les sites environnants Stuttgart.
Impressionnant également le nombre de médias présents.
Télévision et Presse écrite.
Coté Direction, une rencontre d’une heure et demi avec Monsieur Rudolph Colm du Directoire de BOSCH et Monsieur Muller de la Direction Générale de la Division DS.
Monsieur Colm assume au sein du « Board » (le gouvernement de BOSCH) la responsabilité géographique de la France.
Ce dernier nous apporta tout d’abord les félicitations de Monsieur Fehrenbach qui était en Chine et il rappela l’intérêt tout partciuculier de ce dernier pour le site de Vénissieux.
Le message principal que Monsieur COLM nous pria de ramener aux salariés de l’usine, c’était qu’il n’y avait aucun délai, ni aucune échéance à la recherche de solutions pour assurer l’avenir du site de Vénissieux et que la Direction Générale souhaitait que ce futur puisse ce dérouler dans le giron de BOSCH !!!
Vous pouvez consulter toutes les étapes de ce long périple jusqu’à Stuttgart sur le site

 

http://www.cfdt-rhone-alpes.com/ 

 

http://cfdt-bosch-so.fr/

 

http://www.liberation.fr/economie/0101639399-bosch-de-resistance-entre-venissieux-et-stuttgart

 

http://www.dailymotion.com/video/xdgikv_usine-bosch-a-velo-pour-defendre-le_news

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