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18 octobre 2013 5 18 /10 /octobre /2013 14:57

CFDT RBfrance 

  Ce mardi 15 octobre se sont déroulées simultanément les assemblées Générales proposées par la C.F.D.T et une non moins importante réunion à St Ouen entre les représentants de la société ELVIA/SILLIA et la Direction Générale de R.B.F.R à laquelle c’était joint M. Baeumlin.

Ces évènements simultanés se sont bien déroulés.

Lors de ses assemblées la C.F.D.T a pu expliquer qu’en dépit du retrait (partiel) du consortium SOLCOOP elle maintenait pleinement son soutien au processus de reprise par le Groupe ELVIA/SILLIA.

Depuis quelques semaines nous avons pu en effet vérifier la détermination et la volonté farouche de son « patron » (Bruno CASSIN) pour réussir cette reprise et devenir à terme un acteur prépondérant en Europe sur le marché du photovoltaïque.

Nous avons aussi expliqué qu’au travers des contacts que nous avons avec les responsables de la société « Solaire Direct » (principale composante de SOLCOOP) nous avons reçu l’assurance que ce consortium d’installateurs n’avait pas totalement renoncé et que même si son implication serait plus modeste il restera une source de clients non négligeable pour SILLIA.

En outre son PDG (Thierry LEPERCQ) qui faisait partie de la Délégation qui a accompagné le Président de la République dans son voyage en Afrique du Sud ne désespère pas d’obtenir des arbitrages plus favorables au plus haut niveau de l’Etat (Elysée et 1er Ministre).

La C.F.D.T soutient donc fortement ce processus de reprise par SILLIA, qui a par ailleurs prit plus de consistance et repris des couleurs à l’issue de la réunion qui s’est déroulée hier à St Ouen.

Nous aurons le plaisir de recevoir le mercredi 23 octobre nos collègues
de la C.F.D.T d’ELVIA.

 

Lors de cette réunion à St Ouen, M. CASSIN avec qui nous nous sommes entretenus téléphoniquement en milieu de journée, avant que ce dernier ne rencontre les responsables de SOLCOOP, a confirmé et adapté son offre au regard du retrait partiel de ce consortium.

En dépit de ce retrait le projet économique et commercial de SILLIA reste performant avec à terme du travail en 3 équipes. (La reprise de production pouvant se faire progressivement sur le 1er trimestre).

Si le nombre d’emplois repris pourrait être très légèrement inférieur au seuil escompté de 150, le différentiel pourrait être absorbé par une augmentation de la charge de travail sur les Eléments.

C’est sans doute La piste la plus sérieuse pour obtenir de BOSCH un surcroît d’activité.

Bien sur hélas, ce transfert de charge se ferait au détriment de nos collègues Brésiliens de Curitiba.

Pour autant M. CASSIN considère qu’il attend toujours des pouvoirs publics quelques signaux encourageants.

Il fixe sa décision finale au 30 octobre 2013 !

Pour l’heure, il y a des silences qui sont assourdissants et ceux du Gouvernement en sont actuellement un bien triste exemple.

Dans ces conditions, la C.F.D.T considère qu’elle se doit de pouvoir proposer aux salariés(es) une solution alternative à une éventuelle défection du Groupe SILLIA.

Cette solution alternative a été présentée et mise en débat lors de nos assemblées générale de ce mardi 15 octobre.

Il s’agit de la possibilité de création d’une SCOP (Société Coopérative et Participative).

Un expert de SYNDEX  (Gilles VERON) a pu lors de l’assemblée du matin expliquer les grandes lignes des conditions de la création, du fonctionnement et des objectifs d’une SCOP.

Pour la C.F.D.T, il s’agit vraiment d’un plan B que nous devons continuer à développer dans le cas ou ???

Dans ce but nous rencontrerons Michel ROHARD qui est le Président de l’Union Régionale des SCOP Rhône Alpes le mercredi 30 octobre 2013.

(Il s’agit de l’une des plus importantes et des plus dynamiques de France) 

A l’issue de cette réunion de travail nous constituerons un Groupe de travail qui sera chargé avec l’assistance des experts de l’Union Régionale des SCOP et de Syndex, à l’élaboration d’un « business plan » chargé de déterminer la faisabilité et la viabilité d’un tel projet.

Pourront participer à ce Groupe de travail celles-et ceux qui croient à ce projet et qui pourraient y adhérer.

Pour l’heure, la C.F.D.T de BOSCH Vénissieux à demander à sa Fédération de la Métallurgie et à sa Confédération d’interpeler les Pouvoirs Publics sur l’extrême urgence à soutenir l’usine BOSCH de Vénissieux qui est la plus moderne et la plus performante unité de montage de modules photovoltaïques en France et en Europe.

De même, nous soutenons et adhérons au courrier ci-dessous que nous a adressé le Syndicat des Professionnels de l’énergie Solaire et destiné au  Président de la République. (Dont vous donnons copie ci-dessous).

Monsieur Soubitez

Les incohérences de l’Etat laissent perplexes les professionnels du photovoltaïque représentés par Enerplan.

En effet, alors que l'Etat invoque sa volonté de soutenir la filière industrielle photovoltaïque française, il se refuse une nouvelle fois à créer les conditions réelles au développement industriel, n’offrant ni visibilité ni volume aux acteurs de la filière qui proposent pourtant des projets concrets.

Ainsi, nous rappelons au chef de l'Etat ses engagements et pointons les incohérences de la politique menée jusqu'à présent.

Nous vous prions de bien vouloir trouver ci-joint notre communiqué de presse sur ce sujet.

Richard Loyen  Délégué Général d’Enerplan

COMMUNIQUÉ DE PRESSE: Paris, le 16 octobre 2013

Les incohérences de l’Etat face au développement d’une filière industrielle française du photovoltaïqueEnerplan

Alors qu’il invoque sa volonté de soutenir la filière industrielle photovoltaïque française, l’Etat se refuse une nouvelle fois à créer les conditions réelles au développement industriel, n’offrant ni visibilité ni volume aux acteurs de la filière qui proposent pourtant des projets concrets.

Des promesses de l’Etat à la filière industrielle solaire française maintes fois réitérées …

 

En septembre 2012 lors de la conférence environnementale, le chef de l’Etat promettait de redresser la filière industrielle photovoltaïque française. En septembre 2013, le gouvernement présentait 34 plans de reconquête pour une nouvelle France industrielle où les énergies renouvelables figurent au premier chapitre.

… mais sans visibilité ni volume de marché, conditions indispensables aux projets industriels concrets.

Les acteurs de l’aval (Solcoop, coopérative ouverte de développeurs d’installations solaires) et de l’amont (Sillia Energie, fabricant de modules photovoltaïques français) ont élaboré en bonne intelligence économique un accord pour soutenir l’industrie nationale, avec notamment des engagements d’approvisionnement de long terme sécurisant le carnet de commandes de l'industriel, condition sine qua non de sa compétitivité.

La mise en œuvre de ce projet passait par un engagement de l'état à assurer une visibilité sur les volumes de commandes sur le marché français du photovoltaïque entre 2014 et 2016.

Cette question a été étudiée au sein des ministères de l’Energie (MEDDE) et du Redressement Productif (MRP), qui ont finalement décidé le 9 octobre dernier de ne pas donner suite à ce projet industriel dont les conditions de mise en œuvre étaient pourtant plus économiques que le système de soutien actuel.

Cette décision hypothèque les chances d’un plan de sauvetage de l’usine Bosch à Vénissieux (actuellement 240 emplois) et fragilise la préservation de l’usine Sillia de Lannion.

Les incohérences de l’Etat laissent perplexes les professionnels du photovoltaïque.

L’Etat refuse aujourd’hui d’adapter son cadre réglementaire pour le photovoltaïque, pour ne pas préempter les décisions qui seront prises dans plus d’un an avec la loi sur la transition énergétique, alors que le secteur est en crise depuis 2010.

Mais comment créer des champions français du photovoltaïque sans marché en France?

Comment préserver l’outil industriel photovoltaïque français?

Pourquoi promettre une reconquête industrielle lorsque dans les faits, on ne se donne pas les moyens de le faire sur des projets concrets?

Pourquoi avoir dressé des barrières douanières si ce n’est pas pour stimuler une industrie en France et sauver des emplois?

Quels seront demain les débouchés de la recherche française et européenne?

Quelles perspectives pour l’industrie photovoltaïque et les emplois de cette filière en France?

Pourquoi clamer des mesures d’urgence quand on refuse d’augmenter les volumes du marché alors que celui-ci est au plus bas (100 MW par trimestre actuellement) depuis 2008?

La transition énergétique pour la production d’électricité n’est-elle qu’un leurre?

Par ses incohérences, l’Etat déstabilise les acteurs de la filière Française du photovoltaïque et crée les conditions d’un échec industriel majeur, alors que cette énergie se développe dans le monde entier, et qu’il faut y investir d’urgence tous nos efforts. Ce n’est pas avec des promesses électorales que l’on crée une industrie, mais avec des actes ! Nous demandons au chef de l’Etat de rétablir d’urgence la cohérence gouvernementale vis-à-vis de ses engagements à redresser la filière industrielle photovoltaïque française, alors que ses ministres capitulent et se refusent à créer les conditions de développement de l’activité et des emplois en France dans une filière qui devient compétitive mondialement.

ENERPLAN, le syndicat des professionnels de l’énergie solaire représente l’ensemble de l’offre solaire industrielle et commerciale en France (industriels, ensembliers, bureaux d’études, installateurs, architectes, énergéticiens)

COMMENTAIRE: La C.F.D.T ACCUSE !!!

Nous accusons le Gouvernement Français et ses représentants de nous avoir menti, induits en erreur sur leur volonté d’œuvrer à la sauvegarde d’une filière photovoltaïque Française et sur leurs fausses promesses concernant l’avenir de l’usine BOSCH de Vénissieux tout au long des différentes étapes suivantes: (Nous dédouanerons Mme BATHO de cette accusation et comprenons un peu plus à la connaissance des évènements récents le fait qu’elle est été « débarquée » du Gouvernement)

- 20 décembre 2012: Rencontre avec des responsables du cabinet du Ministère du Redressement Productif.

- 22 Janvier: Rencontre avec des responsables du cabinet de Mme BATHO.

- 18 février: Opération devant Eurexpo, rencontre avec Mme BATHO puis visite de l’usine par cette dernière.

- 11 avril: A l’initiative de la C.F.D.T, table ronde avec les Ministères du Redressement Productif, des énergies renouvelables, du Travail et de l’Industrie.

- 22 mai: Courrier conjoint des secrétaires des C.E d’Arnstadt et Vénissieux ainsi que d’Alfred LOECKLE secrétaire du Comité d’Entreprise Européen à Mme Angela MERCKEL et François HOLLANDE.

- 4 juin: Rencontre d’une délégation C.F.D.T devant le CNIT de la Défense à Paris avec Mme Delphine BATHO.

- 30 août: Nouveau Courrier au Président de la République.

- 5 septembre: Rencontre avec le Préfet, le Président de la Région Rhône Alpes et le Sénateur Maire de Lyon.

- 16 septembre: Rencontre avec le nouveau Ministre des Energies Renouvelables M. Philippe MARTIN.

- 20 septembre:Rassemblement à l’ouverture de la 2ème Conférence Environnementale à Paris. Nouvelle rencontre avec le Ministre Philippe MARTIN qui devant les caméras s’engage à soutenir les salariés(es) de BOSCH Vénissieux.

L’après midi, rencontre avec les Directeurs de Cabinets de: l’Elysée, du Redressement Productif et des Energies Renouvelables. La main sur le cœur, et l’autre sur le portefeuille, on travaille à une solution !!!

- 30 septembre: courrier à M. MONTEBOURG l’invitant à venir à Vénissieux lors de sa venue à Lyon le 4 octobre.

Nous accusons M. Philippe MARTIN de tromperie dans les propos qu’il nous a tenu !

Nous comprenons mieux pourquoi M. MONTEBOURG s’est toujours refusé à venir visiter le site de Vénissieux en dépit des invitations qui lui ont été répétées !

Nous comprenons mieux pourquoi M. HOLLANDE a choisi de visiter l’usine BOSCH de Rodez alors que Vénissieux était un modèle de dialogue et de concertation sociale !

Messieurs nos Gouvernants, si vous laissez fermer l’unité d’assemblage photovoltaïque de BOSCH Vénissieux qui est la plus moderne et la plus performante d’Europe, alors ayez la pudeur de ne plus parler de la transition énergétique et autres « Grenelle de l’environnement ».

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