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18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 13:57

A cette question existentielle, si le bon humour devait prévaloir, on diraboule 3d So Bosch RBFR dec 2013it que M. Olivier n’aurait toujours pas perdu un cheveu de plus !

En revanche si la mauvaise humeur devait malheureusement s’exprimer on dirait que nous pouvons nous en faire  des cheveux !!!

Car l’année s’achève et le prochain rendez vous qui nous a été donné par la Direction afin de faire le point sur la situation n’est prévu que pour le 9 janvier 2014 … !

En bref  c’est : … « Bonnes fêtes de fin d’année et tous nos vœux. Pour tout le reste on verra bien à la rentrée !!! » 

Alors, afin que vous ne vous rendiez pas à vos soirées de réveillons sans avoir la moindre indication sur ce qui pourrait se dérouler en votre absence, la C.F.D.T a décidé de reprendre contact ce week-end avec M. Bruno Cassin, le Président du Groupe ELVIA /SILLIA.

Nous avons pu faire avec lui le point sur sa dernière offre et sur le déroulement du processus qui doit conduire Bosch à se positionner … enfin !

Résumé de l’entretien.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que M. Cassin bien qu’il veuille se garder du moindre jugement sur la méthodologie décisionnelle du Groupe Bosch, trouve le temps long … très long…  beaucoup trop long !

Même s’il admet que la réactivité d’une multinationale ne peut pas être comparée à celle d’une PME en devenir, il considère que plus le temps s’accumule et plus c’est du temps perdu !!!

Pour preuve la 4ème offre de SILLIA (qui fait l’objet actuellement de la rédaction du contrat de vente définitif ?) ne peut plus s’appuyer sur une reprise au début de
l’année 2014 pour du façonnage avec un acteur Asiatique comme annoncée
ces derniers mois et semaines.

En effet, cet acteur Asiatique attendait de pouvoir être livré à raison de 12 mégawatts par mois dès le mois de … février 2014 !!!

Cet énorme contrat était assorti d’importantes pénalités de retards si les livraisons n’avaient pu intervenir normalement.

Compte tenu des reports successifs de la décision de Bosch, impossible donc pour SILLIA dans les conditions actuelles d’accepter un tel contrat … qui a donc été annulé !!!

M. Cassin, dont on doit reconnaître une détermination entrepreneuriale exceptionnelle, a prit acte des réticences qui lui étaient opposées sur la solidité financière de sa Société (y compris de la C.F.D.T qui objectivement ne pouvait faire autrement et qui a fait son job !).

M. Cassin a donc travaillé et réussi à s’adosser à un important partenaire Français, à la fois financier et commercial.

Ce partenaire crédible, de 1er plan dans la filière photovoltaïque a installé plus 100 mégawatts sur le territoire National en 2013. SILLIA attend par ailleurs avec énormément de confiance les résultats de l’appel d’offre N°2 de la CRE (Commission de Régulation de l’Energie) qui devraient intervenir au printemps. Par ailleurs, il semble que le Ministère du Redressement Productif se soit enfin retroussé les manches « pour de vrai » afin de s’atteler à soutenir le projet de reprise en mobilisant plusieurs acteurs du secteur.

Cette 4ème et dernière offre de SILLIA (il n’y en aura plus d’autre !) ne vise plus au principal des activités de façonnage.

Elle doit absolument trouver un démarrage Industriel au plus tard au mois de mai 2014.
(Avec une remise en route des équipements en avril ?)

Cette reprise progressive se ferait sur la base du nombre d’emplois déjà indiqué à savoir 128 personnes, sur la base de 3 équipes de 36 directs par équipe + 20 indirects. (Selon les critères SILLIA. 23 indirects selon les critères Bosch).

Si l’absence de prise de décision de Bosch devait se prolonger et venait à remettre en cause ce scénario, alors M. Cassin nous a indiqué clairement qu’à regrets, il devrait se résoudre à jeter l’éponge définitivement.

De la même manière, M. Cassin réaffirme qu’il désire relancer l’activité avec les salariés qui le veulent.

Si le plan de départs en préretraites qui se met en place et la vingtaine d’embauches annoncée chez Vxp2 sont de nature à apaiser le climat social dans l’usine, il reste pour lui inenvisageable de se séparer de gens qui veulent ou doivent rester dans l’usine et conserver contre leur gré des salariés(es) qui veulent s’en aller !!!

Ce point reste en débat avec la Direction de R.B.F.R !

La C.F.D.T a réaffirmé à M. Cassin que son projet de création de SCOP (sur lequel nous continuons à avancer) n’était pas oppositionnel à son projet de reprise mais alternatif à un éventuel échec de toutes les hypothèses que très clairement nous ne souhaitons pas !

COMMENTAIRE

L’offre définitive de SILLIA ne porte donc plus pour l’essentiel sur un projet de façonnage avec des clients Chinois.

C’est quelque part une bonne nouvelle !

En effet, ces clients exigeaient des coûts de fabrication très faibles, d’où une pression inévitable sur les coûts de production et donc les cadences et les conditions de travail.

Désormais, l’offre de SILLIA s’appuie maintenant sur une montée en charge progressive pour des contrats visant de grands parcs photovoltaïques en France, en Europe ou ailleurs.

Cette option passe de manière incontournable par un soutien financier de Bosch
pour traverser l’année 2014.

La C.F.D.T a soutenu dès son apparition l’offre de reprise par SILLIA véritable industriel Français qui a fait sa place au sein de la filière Nationale du Photovoltaïque.

Nous avons ensuite (et les seuls) joué notre rôle et rempli notre mission en mettant en lumière et en soulevant des interrogations sur la solidité financière de ce repreneur dont nous n’avons jamais mis en cause l’intégrité et les motivations.

Il nous apparaît aujourd’hui que SILLIA a répondu à toutes les questions, à tous les impératifs et toutes les exigences qui lui ont été posés.

La C.F.D.T considère que le temps qui passe constitue désormais un handicap majeur pour l’obtention de nouveaux contrats commerciaux.

La C.F.D.T exige formellement maintenant de Bosch un positionnement
avant la fin de l’année !!!

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 11:58

CFDT France

La C.F.D.T a soutenu le projet de reprise par SILLIA. Pourquoi ?

o   En 1er lieu et c’est une évidence, c’est qu’il ne restait que ce repreneur sur les rangs.

o   En second lieu parce qu’il ne s’agissait pas d’un fonds de pension ou d’un financier mais d’un véritable industriel.

o   En troisième lieu parce que les indications qui nous ont été données par les équipes syndicales du Groupe ELVIA, (aussi bien la C.F.D.T que par la C.G.T) étaient positives sur le comportement social de leurs dirigeants.

L’historique montrait que M.CASSIN (le Président d’ELVIA/SILLIA) n’a jamais démembré les sociétés qu’il a acquit et qu’il n’a jamais remis en cause les statuts des salariés repris ni les accords d’entreprises qui étaient en vigueur.

 

 

Seulement voilà, depuis des semaines BOSCH tarde et repousse sans cesse sa réponse à l’offre de reprise par SILLIA !

A la volonté répétée de M.CASSIN pour cette reprise s’oppose un scepticisme très fort, principalement de la Direction Générale de Robert BOSCH France.

 

Pourtant, nous ne sommes pas dans la situation du sulfureux patron de Puffin Power qui trainait quelques casseroles et était soupçonné à tort ou a raison d’être un Bernard Tapie à l’Italienne.

 

L’intégrité de M. CASSIN et la sincérité de l’offre de SILLIA ne fait aucun doute.

 

Alors d’où viennent les réticences de Robert BOSCH France ???

 

Deux problèmes semblent désormais compromettre sérieusement la reprise.

 

Le 1er, c’est que SILLIA/ELVIA arrive plein de bonnes volontés et la main sur le cœur … mais le porte-monnaie apparemment vide !

C’était déjà le cas lors des acquisitions de M.CASSIN. La plupart du temps ces acquisitions (faites pour certaines à la barre du Tribunal de commerce) ne lui coûtaient rien ou presque.

Le rachat de l’usine de Vx avec le soutien financier de BOSCH serait comme une espèce de fuite en avant et un passage obligé afin de préserver non seulement SILLIA mais tout l’édifice ELVIA.

En effet SILLIA s’est lancé dans le photovoltaïque en 2008 avec le concours de Fonds d’investissements semi publics.

Au bout de 5 ans, ces Fonds peuvent réclamer le retour de leurs investissements.

En l’état, la trésorerie du Groupe ELVIA/SILLIA ne pourrait probablement pas répondre à une telle demande.

En 2012, M. CASSIN a dû se résoudre à vendre les terrains et les murs de son usine principale de Coutances dont il n’est plus maintenant que locataire. (toutes ces infos sont accessibles publiquement) 

 

Dans l’hypothèse ou la cession à SILLIA interviendrait sur injonction de l’Allemagne en dépit des réticences fortes de Robert BOSCH France, la C.F.D.T demande formellement une sanctuarisation de toutes les sommes qui pourraient être versées au repreneur à un titre ou à un autre. (Pas de versement global à la signature et échelonnement des versements après vérification que les sommes vont bien là ou elles sont prévues d’aller).

Le second obstacle c’est que la Direction de R.B.F.R considère que le projet industriel prévoyant une production journalière de 2 400 panneaux jours, sera très difficilement réalisable avec un effectif diminué de moitié et une structure d’indirects réduite à sa plus simple expression.

La C.F.D.T partage cet avis, c’est pour cela que nos estimations initiales réclamaient entre 150 et 160 salariés(es).

Comment peut-on imaginer qu’avec un seul magasinier par équipe, ce dernier puisse faire à la fois cariste et milk run ???

 

La réunion de mardi dernier entre BOSCH France et SILLIA/ELVIA ne semble pas s’être très bien déroulée et aurait même amplifiée la liste des points de désaccords et d’interrogations.

 

Il est vraisemblable que si BOSCH France devait émettre un avis négatif au projet de reprise, celui-ci ne serait même pas remis au mandataire « Ad Hoc » du Tribunal de Commerce de Bobigny et Syndex n’aurait pas à se prononcer laissant seul la Direction assumer la responsabilité de ce rejet.

 

Que se passerait-il alors ???

 

Dans un premier temps, la mise en place rapide du plan de préretraite.

La 1ère réunion interviendra ce jeudi 5 décembre en présence de M.OLIVIER et M.PINON.

La CFDT demande officiellement que ce plan de préretraites soit ouvert aux salariés(es) de VxP2 !

De même, la C.F.D.T demande que le seuil plancher des départs soit fixé à 55 ans pour celles et ceux qui peuvent bénéficier du dispositif des carrières longues.

 

Très rapidement également, dans la foulée de l’annonce de l’échec de la reprise, la Direction Générale ouvrirait très rapidement un Plan de départs volontaires pour celles et ceux qui souhaitent quitter l’entreprise.

 

Un délai supplémentaire de 3 mois (jusqu’à fin mars 2014) serait alors ouvert afin de permettre d’explorer 3 issues possibles:

 

1°/ L’installation d’un ou plusieurs industriels pour des activités externes au photovoltaïque.

2°/ L’arrivée d’une production BOSCH qui ne serait assurément pas un nouveau produit mais une production que forcément serait détourné d’un autre site.

3°/ Permettre au collectif qui se met en place en faveur de la création d’une SCOP, puisse remettre un projet industriel structuré qui serait validé par l’Union Régional des SCOP et par la Direction Générale.  

Durant cette période, les salariés(es) ne seraient plus en chômage partiel mais en dispense d’activité payée par BOSCH.

Si au terme de cette période aucune solution n’émergeait, alors se serait la fin pour celles et ceux qui seraient encore là.

La C.F.D.T se refuse formellement à envisager un tel dénouement !!!

 

Même si elle n’est pas unanime en son sein, des élus C.F.D.T sont à l’initiative d’un collectif qui dépasse désormais la simple appartenance syndicale.

 

Une 1ère réunion extrêmement importante interviendra mercredi 4 décembre à 14H00 en salle Platon en présence de M. Michel ROHART qui est le Président de l’Union des SCOP Rhône Alpes (Une des plus importante et dynamique de France avec plus de 300 entreprises, plus de 4 000 coopérateurs et ses propres réseaux bancaires pour soutenir les projets de créations). 

A noter que nous avons déjà quelques pistes sérieuses sur des appuis commerciaux.

Nous invitons toutes celles et tous ceux qui pourraient être intéressés(es) ou simplement qui voudraient se renseigner, à venir nombreux à cette réunion d’information.

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27 octobre 2013 7 27 /10 /octobre /2013 09:08

CFDT RBfranceCette réunion était La cinquième organisée sur ce projet de vente du secteur pneumatique de Bosch Rexroth depuis que le Groupe a rendu public son intention de se séparer de cette activité. (Qui pourtant n’était pas déficitaire mais dont la taille était jugée insuffisante par le Directoire.)

Ce fut sans doute la dernière réunion à ce sujet puisque cette vente a été officialisée le 13 septembre 2013.

Ne reste plus qu’à obtenir le feu vert de l’organisme anti-cartel. (Qui vérifie que le repreneur ne se trouve pas en situation de monopole)

Ce feu vert ne fait aucun doute puisque le repreneur est un Fonds d’Investissements qui n’était pas présent dans le domaine du pneumatique.

Cette validation devrait intervenir à priori avant la fin de l’année.

Bosch Rexroth pneumatique c’est 2 600 salariés(es) dans le monde avec 4 usines de production principales à Laatzen (Allemagne); Eger (Hongrie); Bonneville (France); Lexington (U.S.A).

 

Cette réunion s’est déroulée en Présence du PDG de Bosch Rexroth M.  AMANN, de la nouvelle direction de « REXROTH pneumatiques GMBH » (dans l’attente du nouveau nom) et de l’acquéreur M. Martin HUTH, patron du fonds d’investissements TRITON.

Classiquement cette société financière tire ses fonds propres et son capital à partir d’investisseurs privés et de Fonds de pensions.

En 2012, elle a investit 2,6 milliards d’€uros (elle est candidate notamment au rachat des centrales hydrauliques de Siemens).

Avec 200 salariés(es) elle gère un portefeuille d’entreprises regroupant plus de 18 000 salariés(es) uniquement en Allemagne.

Triton investit d’ailleurs principalement en Allemagne et dans les pays Scandinaves.

Ces acquisitions sont le plus souvent des entreprises PME dont les chiffres d’affaires oscillent entre 100 millions et 1 milliard d’€uros.

Ce ne sont jamais des sociétés en perdition et qui sont en bonne position sur leurs marchés respectifs mais qui n’ont pas les capacités seules de franchir un cap supplémentaire pour grandir, gagner des parts de marché ou investir fortement.  

La durée durant laquelle ces entreprises restent détenues par TRITON est en moyenne de 5 à 8 ans (mais certaines peuvent dépasser 10 ans).

Au-delà, la finalité de ce fonds d’investissements est bien évidemment la revente des entreprises avec une plus value !

L’acquisition du secteur pneumatique de Bosch Rexroth (dont le montant reste secret) se fait pour 2/3 sur des capitaux propres de TRITON et pour 1/3 sur un concours bancaire.

 

Actuellement, le taux de rentabilité du secteur pneumatique de Bosch Rexroth se situe entre 2 et 5%.

TRITON en espère à terme entre 10 et 15%...( !?)

Objectif pour le moins ambitieux mais que la Direction de la nouvelle entité (qui n’a pas encore de nom) considère comme réalisable.

Un des moyens envisagé sera de renforcer la partie mobile de la rémunération des commerciaux (% des ventes).

Le nouveau nom de la société sera rendu public lors du salon professionnel de Hanovre au mois d’avril 2014.

Toutefois un accord est intervenu aves la Direction de Bosch afin que la marque Rexroth pneumatique figure encore durant 3 ans dans la correspondance et la publicité de l’entreprise à côté du nouveau nom. (Il sera tout de même mentionné en noir qui sera distinctif du rouge actuel).

La Direction de TRITON indique qu’elle ne versera aucun dividende aux actionnaires durant la période ou elle portera Rexroth pneumatique dans son portefeuille.

Tous les bénéfices seraient réinvestis dans l’entreprise ( ?!).

De la même manière TRITON n’envisage pas de nommer des « managers » dans les sites. Elle fera confiance aux équipes de Direction déjà en place afin d’améliorer la performance et la rentabilité de l’activité.

Il sera temps alors d’empocher la plus value au moment de la revente de la société !?

 

Concernant la question du maintien de l’activité hydraulique de Bonneville qui occupe environ 90 salariés(es) sur les 350 du site, la réponse semble tranchée et définitive.

M. AMANN le patron de Bosch Rexroth s’est engagé formellement à ne pas délocaliser cette production hydraulique dans un autre site du Groupe même si de nombreux sites de Bosch Rexroth en Europe étaient en capacité d’accueillir cette production (à Vénissieux Rexroth par exemple).

Bosch Rexroth s’est engagé auprès de TRITON jusqu’à fin 2016 à racheter la production et à garantir un chiffre d’affaires de 10 millions d’€uros par an.

Ensuite et durant 18 mois, Bosch Rexroth se désengagera progressivement de cette production. Il faut dès lors s’atteler à trouver une activité de substituion.

 

 

COMMENTAIRE

 

Bonneville était une usine historique du Groupe Bosch en France.

Elle est entrée dans le giron du Groupe en 1988 à la suite du rachat de la CPOAC (Compagnie Parisienne d’Outillage à Air Comprimé).

A l’époque, il y avait 2 sites, l’un à Bonneville et l’autre à Rumilly. Le second a été regroupé avec le premier.

Bonneville a compté dans ses rangs des figures du syndicalisme C.F.D.T avec des hommes comme Marc Cadoret ou Pierre Jay.

La C.F.D.T de Bonneville (avec celle de Mondeville, Rodez et Vénissieux), avait été à l’origine de la construction du Comité d’Entreprise Européen de Bosch.

On connaît désormais l’importance de cette instance et il était donc logique que la C.F.D.T de Bonneville soit à l’initiative de la création d’un tel comité d’Entreprise Européen au sein de la nouvelle société Rexroth Pneumatic (qui prendra un nouveau nom en Avril 2014).

C’est en effet la France et la Hongrie qui ont été mandatée afin de solliciter formellement la Direction de TRITON afin de mettre en place le Groupe Spécial de Négociations qui devra mettre en œuvre ce Comité d’Entreprise Européen.

8 pays au moins devraient être présents dans ce C.E.E (Allemagne, Hongrie, France, Italie, Suède, Hollande, Autriche, Belgique).

C’est notre collègue Jean Yves Contat qui a été mandaté afin de participer à ce Groupe Spécial de Négociations.

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14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 14:09

CFDT RBfranceEn dépit des très mauvaises nouvelles de vendredi et en particulier le retrait du consortium SOLCOOP, la C.F.D.T continue à soutenir le processus de reprise enclenché avec la Société SILLIA !

 

 L’entreprise et ses dirigeants sont sérieux et le concept industriel proposé reste crédible !

Nous sommes en contacts réguliers avec M. Bruno CASSIN, le PDG de SILLIA.

Ce dernier nous a réaffirmé sa volonté de maintenir sa proposition de reprise.

Il sera en réunion ce mardi 15 octobre à St Ouen avec la Direction Générale de Robert Bosch France afin d’envisager la suite à donner après le retrait du Consortium SOLCOOP.

Les sections C.F.D.T du Groupe ELVIA et de Vénissieux sont en contacts réguliers. (Nos collègues nous rendront visite le mercredi 23 octobre si bien évidemment la reprise par SILLIA est toujours d’actualité).

Les informations qu’ils nous ont données confirment pleinement ce jugement positif sur SILLIA / ELVIA et sa Direction.

  Pour autant nous ne devons pas et ne pouvons pas exclure l’éventualité d’un échec de ce processus de reprise.

Dès  lors, il est impératif de disposer d’un « plan B » et d’avoir une alternative pour toutes celles et tous ceux qui veulent et ont besoin de continuer à travailler dans cette usine.

La ré-industrialisation par Bosch apparaît bien incertaine.

A la date d’aujourd’hui absolument rien n’est prévu pour Vx !

Pour autant, effectivement, le Groupe recense actuellement toutes les fabrications en fin de vie en Allemagne destinées à être délocalisées dans un pays low cost (à faibles coûts de main d’œuvre).

Si bien évidemment la C.F.D.T est favorable à un transfert de production (à la condition qu’elle ne se fasse pas au détriment de l’emploi sur un autre site) la C.F.D.T n’est pas favorable à ce que l’on jette à la ferraille notre outil industriel (qui est notre «trésor de guerre» et notre meilleur atout) pour le remplacer par de vieilles machines qui occuperont de 30 à 80 personnes maxi pour une durée limitée.

 

La C.F.D.T plaidera en priorité pour une autre alternative !

 

Elle n’est pas encore à ce jour d’actualité. Mais elle peut néanmoins devenir une réalité dans 2 à 3 semaines maximum si la reprise n’était pas formalisée.

 

Il est donc essentiel pour la C.F.D.T de pouvoir proposer cette alternative si nous devions être placés devant une telle situation dramatique.

 

Si en dépit de nos efforts et de notre volonté, le plan de reprise ne devait pas aboutir, alors la C.F.D.T proposerait à celles et à ceux qui le souhaiterait la constitution d’une SCOP (Société COopératives et Participatives) pour notre activité photovoltaïque.

Les SCOP connaissent un développement régulier en France.

En 2008, leur nombre était de 1 883 et les salariés(es) 40 922.

En 2012, elles sont 2 165 et 43 860 salariés(es) !

 

On trouve des SCOP de toutes dimensions de moins de 10 personnes à plus de 1000 salariés(es).

Si comme pour l’ensemble des entreprises Françaises les sociétés coopératives de moins de 10 salariés sont les plus nombreuses, elles regroupent seulement 11% des emplois contre 57% pour les coopératives de plus de 50 salariés(es).

On trouve des SCOP dans tous les secteurs de l’économie. (36% dans les services, 25% dans le BTP, 18% dans l’industrie …)

Le taux de pérennité à 3 ans des SCOP est égal à 82,5% contre 66% pour l’ensemble des entreprises Françaises.

A 5 ans ce taux est de 66,1% contre 50% en France.

22,6% des SCOP ont plus de 20 ans d’ancienneté contre 18,2% de l’ensemble des entreprises françaises.

  Ces quelques informations préalables pour montrer qu’une SCOP ça existe, ça marche, c’est rentable et c’est durable !

 

L’ébauche du projet:

 

 

- Cession par Bosch des équipements, machines et de tous les différents stocks à la SCOP pour l’€uro symbolique.

 

- Location des bâtiments gratuite durant une période de 3 années.

 

- Après versements des indemnités de licenciements issues du PSE, versement d’une prime de création d’entreprise de 37 000 €uros (ou plus selon PSE).

C’est cette prime uniquement qui sert d’apport pour chaque salarié désirant adhérer à la SCOP.

 

- Abondement de 50% de Bosch sur le capital social ainsi collecté.

 

- Caution de Bosch pour les emprunts bancaires nécessaires au lancement de l’activité.

 

- Soutiens techniques et financiers de Bosch durant les 3 premières années de fonctionnement de la SCOP. (Notamment si périodes de faibles activités).

 

- Supports financier et technique du groupe Bosch au lancement du projet (besoin de temps)

 

- L’ossature de la Direction reste à bord (économique, technique, commerciale) Elle serait confirmée lors de la 1ère assemblée Générale de la SCOP.

 

- Si des postes essentiels au fonctionnement de la SCOP ne sont pas couverts en interne, propositions faites à des collègues d’Arnstadt possédant le profil.

Bosch prenant en charge les indemnités prévues dans le PSE pour la mobilité, le déménagement, les cours de langue...

 

- Soutien du cabinet SYNDEX dont une spécialité est l’accompagnement au montage des projets de SCOP (prit en charge par Bosch)

 

- Soutien De l’Union Régionale des SCOP.

 

- Soutien des Pouvoirs Publics et en particulier du Ministère de l’économie Solidaire et de M. Benoit Hamon.

 

- Comme toutes les SCOP, dispense du versement de la Taxe Professionnelle.

- Accès prioritaire aux appels d’offres.

 

 

Cette proposition de SCOP n’est pas contradictoire et ne s’oppose pas à la venue d’une fabrication complémentaire par Bosch mais c’est la solution alternative que va développer la C.F.D.T dans les prochains jours.

La C.F.D.T invite l’ensemble des salariés(es) à une Assemblée Générale le mardi 15 octobre 2013

 

Cette Assemblée Générale aura un double objet :

1°/ Faire le point sur la situation

2°/ Présenter ce qu’est une SCOP, sa création, son fonctionnement.

Pour se faire nous bénéficierons de l’apport de Gilles VERON qui est spécialiste des SCOP au sein de SYNDEX.

Vous trouverez ci-dessous, le message adressé au secrétaire du C.E par M. Thierry LEPERCQ, Président de «Solaire Direct», principale acteur à l’initiative de la création du Consortium SOLCOOP et initiateur du projet industriel SILLIA/Bosch Vénissieux.

 

Ce message éclaire la décision de retrait de SOLCOOP

 

C’est M. LEPERCQ qui parle.

 

  • Le 12 septembre je reçois un coup de téléphone d'un conseiller du Ministre du Redressement Productif m'informant qu'une délégation de la CFDT Bosch Vénissieux sera reçue le lundi 16 septembre par le Ministre de l'Energie, M. Martin, en vue, je cite "de faire un certain nombre d'annonces à cette délégation pour s'assurer que celle-ci renonce à son projet de perturber l'intervention présidentielle du 20 septembre dans le cadre de la Conférence Environnementale, notamment en s'interposant devant les caméras de télévision". La réception de votre délégation à l'Elysée immédiatement avant la dite Conférence avait de toute évidence le même objectif.
  • Le 2 octobre nous présentons le projet Sillia/Vénissieux au consortium xGWc, autrement appelé "Airbus du solaire", (projet franco-germano-suisse de production de 1 GW de cellules photovoltaïques en Alsace sur la base de la technologie française de l'hétérojonction), composé du CEA/INES, Fraunhofer (l'équivalent allemand du CNRS) et CESM (l'équivalent suisse). Réception enthousiaste, le projet Sillia/Vénissieux étant considéré (à juste titre) comme extrêmement complémentaire (cellules d'un côté, modules de l'autre) ;
  •  Le 8 octobre nous finalisons notre plan industriel avec Sillia qui montre que nous pouvons faire de Bosch-Vénissieux, grâce au mécanisme d'intégration amont/aval conçu par Solcoop pour optimiser les processus et minimiser les coûts, un site au meilleur niveau de compétitivité européen pour la production de modules photovoltaïques.
  • Le 9 octobre nous sommes informés par les conseillers des ministres que notre projet et le dispositif tarifaire demandé sont rejetés pour deux raisons : L'administration ne croit pas que la production de cellules et de modules photovoltaïques puisse être sérieusement envisagée en France au motif qu'il s'agit d'une "industrie de commodité" (motif qu'éclaire la position du groupe Total relatée ci-après) et qu’il n'est pas envisageable de préempter les décisions qui seront prises en 2014 dans le cadre de la loi sur la transition énergétique en laissant supposer que le solaire pourrait avoir autre chose qu'une place symbolique (motif qu'éclaire la position du groupe GDF Suez relatée ci-après).
  •   Le 10 octobre, informés de la décision gouvernementale sur Sillia/Vénissieux les membres français, allemands et suisses du consortium xGWc expriment leur consternation, y voyant un présage très néfaste pour leur propre projet de relance pan-européenne de l'industrie photovoltaïque.

Ces décisions sont à mettre en regard avec les prises de position de certains énergéticiens, si puissants qu'ils déterminent en fait la politique de notre pays, et qui semblent très soucieux de faire en sorte que la France reste sous la coupe de nos principaux fournisseurs de gaz à l’étranger:

  • Le 2 octobre un haut représentant du groupe Total, face à la présentation du projet xGWC par la patron du Fraunhofer, lui confirme publiquement lors de la conférence EU PVSEC à Paris (une centaine de personnes présentes) que son groupe "ne croit pas à la production industrielle en France et mise sur ses propres usines photovoltaïques en Asie". Visiblement produire de l’électricité compétitive (moins de 100 €/MWh) avec des produits "Made in France" est vu comme une concurrence insupportable face au modèle de dépendance énergétique et stratégique sur lequel est fondé la stratégie de son groupe.
  • Le 11 octobre le président du groupe GDF Suez organise une conférence de presse au cours de laquelle il recommande la révision des dispositifs relatifs aux énergies renouvelables compétitives (photovoltaïque et éolien terrestre) au motif qu'elles concurrencent le gaz importé par son entreprise et d'autres grands groupes européens, et demande la concentration des aides publiques sur les filières les plus onéreuses (éolien offshore et hydrolien), qui ne représentent pas de concurrence sérieuse pour le gaz importé. Le consommateur français d'électricité appréciera qu'on veuille ainsi accélérer la hausse de ses factures alors qu'elles pourraient être contenues grâce aux énergies renouvelables les plus compétitives.

Le 12 octobre le gouvernement britannique annonce son intention de confier à un consortium franco-chinois conduit par EDF et bénéficiant de différents dispositifs assurantiels mis en place par le gouvernement français, la construction d'une nouvelle centrale nucléaire (EPR) pour 16,5 milliards d'euros en échange d'un tarif d'achat proche de 109 €/MWh, soit 10% de plus que le tarif demandé par Sillia/Solcoop.

Le solaire "Made in France" moins cher que le nucléaire: c'est insupportable !

 

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30 septembre 2013 1 30 /09 /septembre /2013 15:57

CFDT RBfranceParton SilliaC’ést SilliaCadeau au Parton Sillia

ou

chez Pôle ! ?

 

Voilà déjà plusieurs semaines, que nous attendions cette entrevue avec le seul et sans nul doute le dernier repreneur potentiel de notre activité photovoltaïque !

Cette rencontre avec M. Bruno CASSIN (Président du Groupe ELVIA) et M. Michel JOUAN (Directeur de SILLIA) s’est déroulée le vendredi 27 septembre 2013.

 

 

A l’inverse des différentes reprises déjà connues chez BOSCH (Bosch Télécom, Blaupunkt, CB Freinage et dernièrement le secteur Pneumatique de Bosch Rexroth), nous sommes cette fois face à de vrais industriels et non pas à des acteurs financiers issus de Fonds de pensions ou d’investissements !

C’est en 1992, que Bruno CASSIN est nommé PDG de la filiale Alcatel de Coutances spécialisée dans les circuits imprimés.  

De 1992 à 2000, la croissance est excellente.

En 2001, c’est le choc lié à la bulle internet qui se dégonfle et c’est la descente aux enfers qui entraînera nombre de très bonnes sociétés en France, en Europe et partout dans le monde.

En 2002, Alcatel chercha donc à vendre ses usines de circuits imprimés.

En Belgique la décision fut de fermer.

En France Bruno CASSIN assume alors la reprise du site avec quelques Cadres pour créer le Groupe ELVIA et en faire le leader Français (et 4ème Européen) des circuits imprimés destinés à l’informatique, les télécommunications, la robotique et l’avionique.

Au 1er juillet 2007 ELVIA reprend l’usine SAGEM de Lannion qui sera détruite quelques mois plus tard par un incendie.

Après sa reconstruction l’usine deviendra SILLIA et se spécialisera progressivement dans la production de modules photovoltaïques.

A ce jour l’usine affiche une capacité de 50 à 60 Mégawatts sur 2 lignes avec une soixantaine de salariés(es).

Le Groupe ELVIA affiche un chiffre d’affaires de 70 Millions d’€uros avec 650 personnes réparties sur 9 sites de production dont 8 en France (Coutances, Lannion, Bellegarde, Chalon sur Saône, Orléans, La Guerche, Chateaubourg, Toulouse) et un en Tunisie (Monastir). ELVIA a également noué des partenariats industriels en Chine.

Le projet d’entreprise est de devenir en 3 ans l’un des leaders Européens du photovoltaïque en mettant en œuvre 2 technologies différentes.

Comme déjà indiqué SILLIA, n’est pas seule derrière cette première offre de reprise de l’usine BOSCH de Vénissieux.

Un consortium important d’acteurs situés en aval de la filière (des installateurs, des grossistes…) soutient le projet de rachat et ouvrirait un potentiel de contrats important sur le seul marché Français. (90 Mégawatts la 1ère année, 150 Mégawatts la seconde et 200 la 3ème).

En outre SILLIA s’est positionnée dans le second appel d’offre de la CRE (Commission de Régulation de l’Energie) et M. CASSIN semble très optimiste quant à la possibilité de pouvoir obtenir entre 100 et 150 Mégawatts sur des grands projets.

A la question visant à connaître le nombre de salariés(es) qui seront repris et face à la C.F.D.T qui a martelé que la ligne rouge à ne pas franchir était de faire partir des salariés contre leur gré, M. CASSIN juge que c’est encore prématuré mais il ne semble pas devoir en faire un point de blocage.

Il évoque même par 2 fois la possibilité dans le futur de recruter sur Vénissieux !?

En revanche M. CASSIN assortit ouvertement la finalisation de son offre de reprise à une clarification de la politique du Gouvernement Français en faveur de la filière photovoltaïque. (Tarifs de rachat, fiabilité et régularité des appels d’offres, fiscalité transparente …)

C’est aussi une demande ferme que nous avons formulé à plusieurs reprises aux différents Ministres concernés ainsi qu’au Président de la République. Cette clarification des Pouvoirs Publics nous a été promise dans les prochaines semaines.  Il y a véritablement urgence !!!

A la demande de la C.F.D.T, une nouvelle réunion avec la Direction d’ELVIA (et de SILLIA) pourrait intervenir d’ici 2 à 3 semaines afin de faire un point sur les discussions engagées avec la Direction de Robert BOSCH France.

COMMENTAIRE

Le temps des tergiversations est révolu.

SILLIA est à ce jour le seul repreneur déclaré et surtout sans doute… le dernier !!!

Pour la C.F.D.T, cette entreprise, son passé et son vécu, ses Dirigeants, le concept industriel proposé sont autant de données qui apparaissent sérieuses et crédibles.

La C.F.D.T qui a tout fait pour que la possibilité d’une reprise soit proposée aux salariés de l’usine soutient donc le processus en cours !!!

Et pendant ce temps là BOSCH continue à faire progresser au plan technologique le secteur du photovoltaïque classique et à concentration.

Ainsi, une nouvelle avancée au niveau des rendements de conversion vient d’être publiée la semaine dernière par le Groupe.

Dans le cadre d'un programme commun, Bosch Solar Energy et l'institut de recherche sur l'énergie solaire ISFH situé à Hamelin (Basse-Saxe) ont réalisé, dans des conditions de production, une cellule solaire de 156 mm x 156 mm en silicium une cellule solaire de 156 mm x 156 mm en siliciummonocristallin affichant un rendement de conversion de 22,1% et une puissance de 5,32 Wc. Cette cellule est dotée de contacts arrière disposés en alternance, réalisés à l'aide d'une technique d'implantation d'ions, une technique prometteuse de rendements encore plus élevés à l'avenir. Reste à savoir à qui profitera cette avancée technologique ?

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26 juillet 2013 5 26 /07 /juillet /2013 08:45

cfdtVx1.jpgEn soutenant clairement et sans réserve la décision des salariés(es) du secteur photovoltaïque de réduire le niveau de l’activité, la C.F.D.T a prit ses responsabilités.

Elle savait et appréhendait les conséquences possible d’une telle action et en particulier si elle s’installait dans la durée. 

Au-delà d’un légitime ras le bol et de la pression inhérente à une situation d’attente insoutenable, la Direction Générale de Robert Bosch France porte une large part de responsabilité dans l’expression de ce mécontentement et de ces inquiétudes légitimes.

Hier matin, cette dernière semble avoir enfin appréhendé la gravité de la situation.

En effet, au terme d’un bras de fer qui aura duré 2 semaines et de quelques échanges écrits « musclés » avec la C.F.D.T, elle a rendue publique une note d’informations qui nous autorise à dire que cette action a permis d’obtenir des engagements formels écrits extrêmement importants.

Des engagements qui répondent aux attentes d’un très grand nombre d’entre nous !

 1/ En cas de reprise totale :

Afin de sécuriser le plus possible la pérennité des contrats, le Groupe Bosch demandera au repreneur une garantie du maintien des emplois et des salaires pendant une durée de 3 ans. Durant cette période de 3 ans et en cas de défaillance du repreneur, le Groupe Bosch s'engagerait dans un accompagnement social pour les salariés concernés.

3 ans de garanties par Bosch sur les emplois et aussi sur les salaires, c’est véritablement un engagement exceptionnel. Cela exclu que le repreneur dénonce dès les 15 mois légaux requis les accords d’entreprise ou remette en cause les classifications et les rémunérations.

En cas de suppressions d’emplois durant ces 3 années ce sera Bosch qui reprendra la main socialement.

2/ En cas de reprise partielle :

Les conditions concernant le personnel repris sont identiques au point 1. En fonction du périmètre défini, un plan de départs volontaires, incluant des mesures de mise en retraite anticipée, serait discuté avec les Représentants du Personnel.

Pour un certain nombre (et notamment les plus anciens) c’est acté désormais ! Considérant qu’il est plus que vraisemblable que le repreneur ne conservera pas tout le monde, ils ont désormais l’information : Ils vont pouvoir partir !!

3/ en cas de non reprise :

Un plan de sauvegarde de l’emploi serait mis en place fin 2013, dont les conditions seront discutées avec les Représentants du Personnel.

Si dans le pire des scénarios il n’y avait au final aucun repreneur, on entrerait dans la négociation d’un PSE dont le fondement serait identique au précédent.

4 / L’attribution d’une prime de transfert

Pour ceux qui, conservant leur ancienneté seraient transférés chez un nouvel employeur, n’est pas conforme aux pratiques du Groupe. Elle ne peut donc être mise en place en ces termes, et ce d’autant plus que l’issue du processus de reprise n’est pas certain à ce jour.

Si la Direction Générale écarte l’idée d’une prime de transfert, la rédaction de ce refus : « Elle ne peut donc être mise en place en ces termes » laisse entendre qu’elle n’exclue pas le versement d’une gratification sous une autre forme.

Pour la C.F.D.T, cette question d’une prime à destination des collègues qui seront transférés à un repreneur n’est donc pas caduque. Elle sera de nouveau et rapidement sur la table des négociations le moment venu dès que cette reprise sera formellement identifiée.

Avec les garanties sérieuses que nous venons d’obtenir par écrit, il faut savoir siffler la fin provisoire des hostilités et ne pas envoyer chez pôle Emplois des salariés qui n’ont aucune envie d’y aller ni d’être en chômage partiel dès septembre jusqu'à la fin de l’année payé a 65%

La C.F.D.T soucieuse de ne pas mettre en péril le futur de celles et ceux qui ont besoin de continuer à travailler dans cette usine, appelle officiellement à un retour immédiat à une activité normale dans le secteur du photovoltaïque.

Nous demandons à tout les collègues dont les projets se tournent désormais en dehors de l’usine, de respecter toutes celles et tous ceux qui veulent ou qui ont besoin de rester.

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10 juillet 2013 3 10 /07 /juillet /2013 15:55

CFDT FranceDepuis hier après midi et depuis la communication de la réponse de Monsieur Maugis exprimant son opposition à la revendication de la C.F.D.T visant au versement d’une prime de cession conséquente et proportionnelle à l’ancienneté des salariés(es) qui seraient transférés, les compagnons du Photovoltaïque et des Eléments ont décidés de réduire très fortement le niveau de production journalier.

 

La C.F.D.T soutient et appuie cette décision.

 

Ce mercredi matin la C.F.D.T s’est expliquée téléphoniquement de cette situation avec M. Maugis.

Ce dernier nous a confirmé que 2 offres de reprise avaient bien été déposées. 

Puffin Powers et ATB.

La 1ere est une société industrielle Italienne spécialisée dans le photovoltaïque et la seconde une entreprise Française( ?) mais qui n’est pas présente jusqu’à ce jour dans ce secteur d’activités mais veut y entrer.

Pour cette « inexpérience » sur un marché très complexe, c’est donc la 1ère offre qui recueille « la préférence » des responsables du Groupe.

 

Pour sérieuse quelle soit, l’offre Italienne ne semble pas en l’état satisfaire aux exigences de BOSCH ( ?).

 

Le business plan de Puffin Powers est incontestablement ambitieux mais pour l’heure il n’explique pas comment et surtout à qui cette société a prévue d’écouler 270 à 280 mégawatts de capacité.

 

Outre les 80 mégawatts de ces usines de la Talaudière et de Naples, celle de Vénissieux serait portée à plus de 200 mégawatts avec un travail en 5 équipes et des cellules M120 (des demies cellules plus performantes).

Les engagements de Puffin Powers seraient par ailleurs flous concernant l’effectif et bien évidemment les démêlés récents de son PDG avec la Justice Italienne interpellent la Direction de Robert BOSCH France.

 

Monsieur MAUGIS devrait rencontrer ce dernier la semaine prochaine pour ce qui sera le premier contact direct entre les 2 hommes. Occasion aussi de recevoir une seconde offre plus affinée et répondant aux interrogations du Groupe.

La C.F.D.T a demandé au cabinet SYNDEX de profiter de cette présence à St Ouen du patron de Puffin Powers pour solliciter un entretien avec lui.

 

Le secrétaire du C.E se déplace demain et après demain à Stuttgart pour une réunion extraordinaire du bureau du Comité d’Entreprise Européen de BOSCH qui sera consacrée (le 12 juillet) à la situation du Photovoltaïque.

Occasion de demander à Monsieur DENNER de se déplacer à Vénissieux pour expliquer sa décision et ses conséquences sociales aux salariés(es) comme il va le faire à Arnstadt le 20 juillet.

 

Nous rencontrerons également en début de semaine prochaine une délégation du C.E d’Elifrance de la Talaudière pour échanger avec eux sur nos préoccupations respectives face à cette possible reprise.

 

Monsieur Maugis nous a confirmé sa venue sur le site de Vénissieux le 26 juillet.

 

Nous espérons qu’il sera porteur de bonnes nouvelles car le ciel semble s’obscurcir sur la possibilité d’une reprise.

L’appel d’offres que Mme Delphine BATHO souhaitait différer en Novembre ou Décembre pourrait bien ne pas l’être et la 3ème tranche envisagée concernant des grands projets au sol  remise en cause !

 

Si la piste Puffin Powers venait à s’évanouir il n’y en aurait semble t’il pas d’autre !

Sauf à ce que Mrs Hollande et Montebourg « mettent le couteau sous la gorge » au Président d’EDF M. Proglio afin de le contraindre à reprendre Vénissieux comme M. Sarkozy l’avait fait pour le rachat de Photowatts.

 

Hélas pour nous, nous ne sommes plus en période électorale et les augmentations de 2 fois 5% du tarif de l’électricité montrent qu’EDF n’est pas dans une santé financière extraordinaire.

En outre avec 50 millions de pertes, EDF n’attend qu’une chose pour mettre en ventes Photowatts… que le délai de 3 ans soit écoulé !!!

Autant dire qu’un tel scénario sera difficile à mettre en œuvre.

 

Dans la période qui s’ouvre, la C.F.D.T appelle l’ensemble du personnel, toutes catégories confondues au calme et à la retenue.

 

Le ralentissement fort de la productivité sans pour autant son arrêt total est une bonne forme d’action non pénalisante pour les salariés(es).

 

Et s’il devait au final ne pas y avoir de repreneur, il n’y aurait aucun client de pénalisé puisqu’il n’y en aurait plus !

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5 juillet 2013 5 05 /07 /juillet /2013 15:24

 

CFDT FranceVénissieux le 5 juillet 2013

 

Monsieur Marc SOUBITEZ : Secrétaire du C.E de l’usine BOSCH de Vénissieux

Membre du bureau restreint du Comité d’Entreprise Européen du Groupe BOSCH

41/47 Bd Marcel Sembat 69 200 Vénissieux.

 

A

 

Monsieur François HOLLANDE : Président de la République Française

Palais de l'Elysée  55, rue du Faubourg Saint-Honoré 75008 Paris

 

Copies à

M. Philippe MARTIN Ministre de l’Environnement

Mme Delphine BATHO ancienne Ministre de l’Environnement

M. Arnaud MONTEBOURG Ministre du redressement productif

 

Monsieur le Président.

 

Pour des raisons qui vous appartiennent, vous avez cru devoir en accord avec Monsieur le 1er Ministre limoger Madame Delphine BATHO de son poste de Ministre de l’environnement et du développement des énergies renouvelables.

 

Pour des raisons qui nous appartiennent, nous le regrettons et plus encore, nous le déplorons !

 

Comme vous le savez, notre usine qui est la plus grande, la plus moderne et la plus performante de France (sinon d’Europe) dans la production de modules photovoltaïques est pour le moins à vendre et pour le pire menacée de fermeture !

Mme Delphine BATHO que nous avons rencontrés à 2 reprises, qui était venue visiter le site et dont j’ai été par deux fois reçu par ses Conseillers en son Ministère était totalement engagée et déterminée dans la sauvegarde non seulement de notre usine mais aussi dans la préservation et la construction d’une véritable filière Européenne de l’énergie photovoltaïque.

 

C’était assurément la Ministre la plus engagée, la plus attentive et la plus impliquée dans la recherche d’une solution pérenne pour le site de BOSCH Vénissieux.

 

Son limogeage sonne aujourd’hui comme une remise en cause de vos engagements en faveur du développement des énergies renouvelables et un renoncement devant les lobbys du nucléaire.

 

Le sort de notre usine est en train de se jouer dans les toutes prochaines semaines.

La C.F.D.T n’a jamais considéré que le destin des entreprises dépendait de l’Etat providentiel.

Pour autant, dans cette période cruciale qui s’engage avec un repreneur potentiel, nous savions pouvoir avoir pleinement confiance en Mme BATHO et en sa parfaite connaissance du dossier pour garantir et encadrer cette reprise.

 

Bien que nous ne doutions aucunement des compétences et de la volonté de M. MARTIN son successeur, ce dernier ne pourra pas appréhender en quelques jours, en ce début de période estivale, un tel dossier qui va trouver son dénouement positif ou dramatique au mois de septembre.

 

En Conséquence Monsieur le Président, sachez que nous considèrerons que votre responsabilité serait engagée dans le cas d’un échec et donc de conséquences sociales graves.

Bien évidemment notre déception serait immense à l’image de celle que nous avons ressentit lors de votre visite récente dans l’usine BOSCH de Rodez.

 

Pour nous, comme pour tous les salariés(es) de BOSCH en France et en particulier pour les collègues Ruthénois, votre visite dans l’Aveyron fut une grande fierté.

Mais l’absence totale dans votre long discours de la moindre mention à la situation de l’usine BOSCH de Vénissieux a été ressenti comme un signe d’oubli voir d’indifférence alors que vous aviez connaissance de notre situation dans le courrier que je vous avais adressé quelques jours auparavant. (Ainsi qu’à Mme. MERCKEL).

Monsieur le Président de la République, votre élection a été porteuse d’espoirs pour la transition énergétique et le développement des énergies renouvelables et durables.

Comment cette espérance pourrait-elle se réaliser si votre Gouvernement devait laisser fermer ce fleuron industriel qu’est l’usine BOSCH de Vénissieux dans le domaine de l’énergie solaire ???

 

Nous espérons de vous une réponse rapide à ce courrier qui montrera votre engagement et celui du Gouvernement à pérenniser une usine qui depuis bien des années et sous bien des aspects a été un modèle de dialogue et de concertation sociale.

 

Recevez Monsieur le Président mes salutations respectueuses.

 

Marc Soubitez.

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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 10:10

 

CFDT IGM Bosch

 

En version Française


Madame la Chancelière, Monsieur le Président …

 

Le 22 mai 2013 se déroulera à Bruxelles la prochaine réunion du Conseil Européen.

A cette occasion les chefs d’Etats et de Gouvernements discuteront de la politique fiscale en Europe.

Mais un autre point très important est également à l’ordre du jour qui visera l’énergie, dans le cadre de l’action menée par l’UE pour promouvoir la croissance, l’emploi et la compétitivité.

 

Comme vous le savez, dans le domaine de l’énergie photovoltaïque, une surproduction et des importations colossales en provenance de la Chine ont créé des stocks massifs.

Cette surproduction a engendré un effondrement des prix qui aura été fatal à un très grand nombre de sociétés Allemandes et Françaises.

Comme tant d’autres, le Groupe BOSCH a dû récemment se résoudre lui aussi à jeter l’éponge et à annoncer son retrait de ce secteur pourtant stratégique pour lui.

 

Ce sont des investissements lourds et colossaux réalisés par le Groupe depuis 2008 dans ce domaine des énergies renouvelables qui sont aujourd’hui à vendre.

Ce sont des usines d’Arnstadt et de Vénissieux qui disposent d’un outil de travail sans aucun équivalent en Europe qui sont menacées de disparition.

 

L’annonce de ce retrait total a jeté le désarroi brutal parmi les 3 000 salariés(es) Allemands et Français de BOSCH Solar Energy.

 

Madame la Chancelière, Monsieur le Président, en janvier dernier, lors du cinquantième anniversaire du Traité de l'Elysée, les gouvernements Français et Allemands ont fait d'un partenariat industriel sur les énergies renouvelables un élément clé de coopération bilatérale et de lancement d'une Communauté européenne de l'Energie.

Le sauvetage de la filière Solar Energy de Bosch serait l'exemple parfait pour rendre concrète cette coopération et de démontrer que la désindustrialisation n'est pas une fatalité.

 

Nous demandons expressément aux Gouvernements Allemands et Français, ainsi que la Direction Générale du Groupe BOSCH, de protéger dans son intégralité et son unité cet outil de travail exceptionnel.

Nous vous demandons d’unir vos efforts afin de garantir une reprise totale de Solar Energy par un acteur industriel Européen en collaboration et avec l’aide de nos Etats respectifs.

 

Le sommet Européen du 22 mai 2013 est une formidable opportunité pour une telle initiative et les 3 000 salariés(es) de BOSCH Solar Energy espèreront que les conclusions de ce sommet s’en feront l’écho.

 

En version Allemande

 

Sehr geehrte Frau Bundeskanzlerin, sehr geehrter Herr Präsident ...


Am 22. Mai 2013 wird in Brüssel die nächste Sitzung des Europäischen Rates stattfinden. Die Staats-und Regierungschefs werden dann über die europäische Steuerpolitik sprechen.

 

Ein wichtiger Tagesordnungspunkt wird jedoch auch das Thema Energie sein im Zusammenhang mit der Aktion der EU zur Förderung von Wachstum, Beschäftigung und Wettbewerbsfähigkeit.


Wie Sie wissen, haben im Bereich der Photovoltaik Überproduktionen und massive Importe aus China zu riesigen Lagerbeständen geführt.

Diese Überproduktion hat zu einem Preisverfall geführt, den eine sehr große Anzahl von deutschen und französischen Unternehmen nicht überlebt hat.

Wie viele andere musste auch der Bosch Konzern vor kurzem den Entschluss fassen, das Handtuch zu werfen und seinen Rückzug aus dem für ihn gleichwohl strategischen Geschäft anzukündigen.

 

Heute steht das zum Verkauf, was der Konzern seit 2008 mühsam und mit riesigen Beträgen in den Bereich der erneuerbaren Energien investiert hat.

In Arnstadt und Vénissieux drohen jetzt Industrieanlagen zu verschwinden, die in Europa ihresgleichen suchen.

 

Die Ankündigung von Bosch, sich völlig aus dem Geschäft zurückzuziehen, hat die 3 000 deutschen und französischen Mitarbeiterinnen und Mitarbeiter von Bosch Solar Energy in tiefe Verzweiflung gestürzt.

 

Frau Bundeskanzlerin, Herr Präsident, anlässlich des 50. Jahrestags des Elysée-Vertrags haben die französische und die deutsche Regierung im letzten Januar diesen Jahres eine Industrie-Partnerschaft zum Thema erneuerbare Energien vereinbart und zum Kernpunkt ihrer bilateralen Zusammenarbeit und Grundstein einer Europäischen Energiegemeinschaft erklärt.

Die Rettung der Solar-Energy Sparte von Bosch wäre das perfekte Beispiel für die Konkretisierung dieser Partnerschaft und ein starkes Signal dafür, dass Industrieabbau nicht unvermeidlich ist.

 

Wir fordern sowohl die deutsche und die französische Regierung als auch den Vorstand des Bosch-Konzerns ausdrücklich dazu auf, diese einzigartigen Industrieanlagen in ihrer Gesamtheit zu schützen.

 

Wir bitten Sie, Ihre Kräfte zu bündeln und zuzusichern, dass mit der Unterstützung unserer jeweiligen Staaten, Solar Energy komplett von einem europäischen Industrieunternehmen übernommen wird.

 

Der EU-Gipfel vom 22. Mai 2013 bietet eine ausgezeichnete Gelegenheit für eine solche Initiative und die 3 000 Mitarbeiterinnen und Mitarbeiter der BOSCH Solar Energy hoffen, dass die Gipfelbeschlüsse für sie positiv sein werden.

 

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25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 10:31

CFDT-Vx-copie-1.jpgAvec ou sans Bosch, l’usine de VénissieuxCFDT RBFrance

continuera dans le photovoltaïque !

 

En décidant d’implanter une production de panneaux solaires à Vénissieux le Directoire de Bosch et Monsieur Fehrenbach(en particulier) ainsi que la Direction de la Division SE (Energy Solar) avaient fait plusieurs paris.

 

1.     L’usine de Vénissieux allait t’elle être capable de se reconvertir d’une usine automobile traditionnelle dans de nouvelles technologies et de nouveaux métiers ?

2.    Le marché du photovoltaïque allait il enfin démarrer significativement en France ?

3.    L’environnement politique et législatif régissant l’énergie solaire allait il enfin évoluer vers plus de stabilité et de visibilité à longs termes ???

Ces 3 trois défis auront été pleinement réussis !!!

1.  La reconversion industrielle de l’usine de Vénissieux est reconnue comme exceptionnelle et citée en exemple par tous les observateurs internes ou externes du site.

2. Au démarrage, la Division SE tablait sur une production de Vénissieux de 15 Mégawatts (sur les 150 de capacité) destiné pour le marché Français.

A ce jour, les 2/3 de la production est destinée au seul marché hexagonal.

3. Le nouveau gouvernement a adopté un dispositif clair et sécurisant pour l’énergie solaire en France.

Ce dispositif favorise les productions d’origines Française et Européenne.

Ce que n’avait pas prévu le groupe Bosch, c’est l’effondrement total des prix des panneaux, la multiplication et la surproduction hallucinante qui en a découlé des acteurs chinois.

Après avoir subit près de 700 millions d’€uros de pertes opérationnelles en 2 ans (et près de 1,8 milliard sur la même période en prenant en compte la dépréciation des investissements), Bosch à l’identique de tous les autres grands acteurs Allemands (Siemens, Q CELLS…) a décidé de jeter l’éponge.

Cette décision survient dans un contexte ou les résultats mondiaux du Groupe (avec une légère progression du chiffre d’affaires et la réalisation d’un résultat net à peine favorable) ne sont positifs qu’avec la cession de sociétés et la vente d’actifs (en particulier pour 1 milliard d’€uros d’actions détenues par Bosch dans le capital du Japonais Denso).

Mais Bosch jette l’éponge au moment ou les acteurs Chinois atteignent les limites de leur surproduction et en sont à leur tour victimes. Le plus important d’entre eux qui était il y a peu encore le N°1 mondial (Suntech) vient de se déclarer en faillite.

D’autres devraient suivre dans les prochaines semaines et les prochains mois.

En outre, la Communauté Européenne s’apprête à suivre la voie des Etats Unis et devrait taxer les importations Chinoises à leur entrée. Et qu’on le veuille ou non, les énergies fossiles vont devenir de plus en plus rares et coûteuses à extraire.

Sauf à massacrer l’environnement avec la technique d’extraction du gaz de schiste ou à accepter les risques de plus en plus avérés de nouveaux Tchernobyl ou Fukushima avec le nucléaire, l’Humanité n’a pas d’autre alternative que de développer les énergies vertes et renouvelables.

En sortant du photovoltaïque (et probablement dans quelques mois de l’énergie éolienne) le Groupe Bosch se ferme une porte sur l’avenir !!!

Est-ce pour autant la fin  du photovoltaïque à Vénissieux ???

La réponse est clairement NON !!!

L’usine et les salariés(es) de Vénissieux ont tous les atouts en mains
pour assurer leur rebond.

la main En premier lieu, un outil de travail ultra moderne et performant. C’est sans nul doute ce qui se fait de mieux en France et en Europe.

la main Les salariés sont compétents et bien formés.


la main Le marché Français émerge enfin et les dispositions Gouvernementales qui ont donné plus de lisibilité et une aide financière à l’installation de productions d’origines Nationale et Européenne permettent de nourrir des espoirs sur la poursuite de la croissance de ce marché.

la main Le carnet de commandes est plein et les clients sont là. D’autres électroniciens importants pourraient se joindre à la liste.

la main La Direction du site a annoncé son intention de rester à bord du navire photovoltaïque.

Tous ces éléments peuvent et doivent concourir à ce que l’usine de Vénissieux devienne une pièce centrale et incontournable du puzzle dans la constitution d’une filière française du photovoltaïque voulue et annoncée par le Gouvernement Français et confirmée Par Mme BATHO Ministre de l’environnement et des énergies renouvelables lors de sa venue à Vénissieux grâce à l’action de militants(es) de la C.F.D.T.

 

En ce sens la Fédération de la Métallurgie par la voix de son Secrétaire Général Dominique GILLIER a déjà adressé un courrier aux services du 1er Ministre afin d’organiser le plus rapidement possible une table ronde sur la question du Photovoltaïque et du devenir de l’usine de Vénissieux.

Seraient conviés à cette table ronde : les ministères du redressement productif et de l’Ecologie, les organisations syndicales Nationales et celles de Vénissieux, les Directions du Site, de Bosch France et du Groupe, la Fédération Patronale des Energies Renouvelables.

Le secrétaire du C.E a joint ce matin le cabinet de M. MONTEBOURG afin de savoir si ce dernier qui est à Lyon Lundi 25 mars ne pouvait pas à l’identique de Mme BATHO il y a quelques jours, envisager un détour par l’usine de Vénissieux ?

Le planning du Ministre ne lui permet pas hélas cette visite mais il nous a été indiqué que M.MONTEBOURG se tenait au plus près du dossier et que le Ministère était déjà intervenu auprès de la Direction Générale de Robert Bosch France ainsi que de la Direction Générale du Groupe en Allemagne.

Enfin M. Yannick JADOT parlementaire Européen d’Europe Ecologie a interpelé ce matin à Bruxelles le Gouvernement Français et la Commission Européenne sur la situation du photovoltaïque en générale et sur la situation de l’usine de Vénissieux en particulier. 

Les seuls combats qui sont perdus d’avance sont ceux que l’on ne mènent pas !!!

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