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4 novembre 2013 1 04 /11 /novembre /2013 12:52
 CFDT RBfrance1°/ SITUATION DU GROUPE Bosch A FIN OCTOBRE 2013 
   
 A l’approche de la fin de l’exercice, il apparaît de manière de plus en plus certaine que les prévisions de chiffres d’affaires et de résultats du Groupe pour 2013 ne seront pas atteintes. 
 Globalement la croissance du Groupe devrait être de l’ordre de 2%. 
 Le secteur UBK (automobile) le plus important de Bosch qui recouvre 60% de l’activité de la Société serait légèrement supérieur à ce chiffre (de l’ordre de +2,5%) avec des variations différentes selon les Divisions.  
 La meilleure performance serait GS (injection essence) avec une progression de +10% de son chiffre d’affaires 
 A l’inverse, les divisions DS (injection diesel), EB (électronique de carrosserie) ou CC (ABS ? ESP) sont en sérieuses difficultés. 
 Mais la situation qualifiée par nos collègues allemands de la « plus dramatique » est celle de la Division Bosch Rexroth. 
 Les résultats seront vraisemblablement dans le rouge accompagnés par des pertes de parts de marchés. 
 Dans cette situation, on est loin du « double 8 » exigé par M.DENNER (+8% du chiffre d’affaires et +8% du résultat). 
 Conséquence, le Directoire s’apprête à mettre en œuvre une réduction sensible des structures (directes et indirectes). 
 Ces réductions d’effectifs (voir même de menaces de pérennité de certains sites) visent en 1er lieu l’Allemagne et l’Europe de l’Ouest. 
   
 De très nombreux sites Allemands sont visés par des ajustements à la baisse des effectifs: Salzgitter, Ansbach, Homburg, Bülh … A Abstatt, une centaine d’ingénieurs pourraient quitter le groupe suite à une perte clients dans le domaine de l’ESP. Pour la même raison près de 400 emplois dont 250 directement menacés seraient en sureffectif à Blaichach en 2015. A Hildesheim (SG Starters Générateurs) l’effectif pourrait passer de 1 500 salariés(es)actuellement à … 350 en 2017 ! 
 Plusieurs sites de Bosch Rexroth seraient également impactés. 
   
 Mais beaucoup d’autres usines en Espagne, Belgique, Suisse, Grande Bretagne … vont être concernées. 
 La France ne sera pas en reste… l’arrêt de la production de l’usine SPX de la Ferté Bernard, un PSE chez Buderus à Hagenau, des suppressions de postes chez PT (outillage) à St Ouen et chez ST (Techniques de Sécurité) à Clamart, le transfert des distributeurs de Bosch Rexroth Vénissieux à Bursa, l’avenir incertain du centre d’appels de Montceau en Champagne … ne viendront que s’ajouter à la vente de l’usine Bosch Rexroth de Bonneville (350 salariés(es)) et à la cession de l’activité photovoltaïque de Vénissieux (240 Salariés(es)). 
 Mis bout à bout, ces disparitions d’emplois ou pour le moins leur soustraction à l’effectif de Robert Bosch France devrait ramener le nombre des salariés dans notre Pays à un chiffre compris entre 5 et 6 000 !  
 Nous avons été jusqu’à 11 000 !!! 
   
 Dans cette situation, l’IG.Metal et le bureau du Comité d’Entreprise Européen s’opposent à la création de nouvelles capacités de production dans les nouveaux pays émergents de l’ex Europe de l’Est (En Russie, Roumanie, Serbie…). 
 Opposition semble t’il partiellement entendue puisque de nouvelles tranches d’extension de ces sites sont pour l’heure gelées.  
   
 2° / POINT SUR L’ARRET DE LA DIVISION S.E (Solar Energy): 
   
 La Division SE Energy Solar, c’est 3 000 salariés(es) répartis entre Aléo Solar (filiale) et 3 sites Arnstadt, Prenzlau et Vénissieux. 
 A Arnstadt, l’IG.Metal espère pouvoir sauvegarder au moins 1 000 emplois (sur plus de 1 800) dans un plan qui s’articulerait autours de 3 axes:  
 - Un repreneur pour une reprise partielle du photovoltaïque (les cellules et les modules ?) 
 - L’installation d’industriels externes pour des activités autres que le solaire. 
 - Le maintien d’une petite activité Bosch représentant 5% de l’effectif initial (soit entre 90 et 100 salariés) qui assumerait ainsi le rôle de gestionnaire du parc technologique. 
   
 Pour Vénissieux, la C.F.D.T soutient pleinement le processus de reprise par la Société SILLIA/ELVIA qui devrait être formalisé en fin de semaine. (C’est ce que nous espérons !) 
 S’appuyant sur le chiffre de 5% donné par Bosch à Arnstadt pour le maintien d’une activité, la C.F.D.T demande au Groupe de s’engager sur le même pourcentage afin de renforcer la production des Eléments à Vénissieux.  
 En termes d’effectifs cela représenterait une douzaine d’emplois qui pourrait alors compenser un niveau de reprise insuffisant par SILLIA pour garantir 0 licenciement sec !!!  
 Dans l’hypothèse que nous ne souhaitons pas d’un échec du processus de reprise, la C.F.D.T a déjà fait état d’une proposition alternative (un plan B) qui consisterait en la création d’une SCOP. 
 Nous recevrons d’ailleurs mercredi après midi Michel ROUHART Président de la Fédération des SCOP Rhône Alpes afin de nous préparer… au cas où… à cette alternative ! 
 Avec le soutien de nos collègues d’I.G Metal et du bureau du Comité d’Entreprise Européen nous intercalons désormais entre ce plan A et ce plan B … un plan A’ !!!  
 Libéré des coûts négatifs de la production des lingots/Wafers et des cellules achetées désormais aux prix du marché, ce plan consisterait de demander à Bosch de poursuivre durant une période transitoire la production des modules à Vénissieux (et à Prenzlau) . 
 Cette période transitoire d’une à deux année servirait à assurer et à préparer dans des conditions optimales une transmission pérenne de l’activité vers la SCOP. 
   

Nous porterons (en cas de besoin) cette proposition à la Direction Générale du Groupe lors d’une réunion extraordinaire du Comité d’Entreprise Européen qui devrait se tenir début novembre à Stuttgart avec les collègues d’Arnstadt afin de faire le bilan de la « ré-industrialisation » des sites de la Division Energy Solar.CFDT SO S engager

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