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10 juillet 2013 3 10 /07 /juillet /2013 15:55

CFDT FranceDepuis hier après midi et depuis la communication de la réponse de Monsieur Maugis exprimant son opposition à la revendication de la C.F.D.T visant au versement d’une prime de cession conséquente et proportionnelle à l’ancienneté des salariés(es) qui seraient transférés, les compagnons du Photovoltaïque et des Eléments ont décidés de réduire très fortement le niveau de production journalier.

 

La C.F.D.T soutient et appuie cette décision.

 

Ce mercredi matin la C.F.D.T s’est expliquée téléphoniquement de cette situation avec M. Maugis.

Ce dernier nous a confirmé que 2 offres de reprise avaient bien été déposées. 

Puffin Powers et ATB.

La 1ere est une société industrielle Italienne spécialisée dans le photovoltaïque et la seconde une entreprise Française( ?) mais qui n’est pas présente jusqu’à ce jour dans ce secteur d’activités mais veut y entrer.

Pour cette « inexpérience » sur un marché très complexe, c’est donc la 1ère offre qui recueille « la préférence » des responsables du Groupe.

 

Pour sérieuse quelle soit, l’offre Italienne ne semble pas en l’état satisfaire aux exigences de BOSCH ( ?).

 

Le business plan de Puffin Powers est incontestablement ambitieux mais pour l’heure il n’explique pas comment et surtout à qui cette société a prévue d’écouler 270 à 280 mégawatts de capacité.

 

Outre les 80 mégawatts de ces usines de la Talaudière et de Naples, celle de Vénissieux serait portée à plus de 200 mégawatts avec un travail en 5 équipes et des cellules M120 (des demies cellules plus performantes).

Les engagements de Puffin Powers seraient par ailleurs flous concernant l’effectif et bien évidemment les démêlés récents de son PDG avec la Justice Italienne interpellent la Direction de Robert BOSCH France.

 

Monsieur MAUGIS devrait rencontrer ce dernier la semaine prochaine pour ce qui sera le premier contact direct entre les 2 hommes. Occasion aussi de recevoir une seconde offre plus affinée et répondant aux interrogations du Groupe.

La C.F.D.T a demandé au cabinet SYNDEX de profiter de cette présence à St Ouen du patron de Puffin Powers pour solliciter un entretien avec lui.

 

Le secrétaire du C.E se déplace demain et après demain à Stuttgart pour une réunion extraordinaire du bureau du Comité d’Entreprise Européen de BOSCH qui sera consacrée (le 12 juillet) à la situation du Photovoltaïque.

Occasion de demander à Monsieur DENNER de se déplacer à Vénissieux pour expliquer sa décision et ses conséquences sociales aux salariés(es) comme il va le faire à Arnstadt le 20 juillet.

 

Nous rencontrerons également en début de semaine prochaine une délégation du C.E d’Elifrance de la Talaudière pour échanger avec eux sur nos préoccupations respectives face à cette possible reprise.

 

Monsieur Maugis nous a confirmé sa venue sur le site de Vénissieux le 26 juillet.

 

Nous espérons qu’il sera porteur de bonnes nouvelles car le ciel semble s’obscurcir sur la possibilité d’une reprise.

L’appel d’offres que Mme Delphine BATHO souhaitait différer en Novembre ou Décembre pourrait bien ne pas l’être et la 3ème tranche envisagée concernant des grands projets au sol  remise en cause !

 

Si la piste Puffin Powers venait à s’évanouir il n’y en aurait semble t’il pas d’autre !

Sauf à ce que Mrs Hollande et Montebourg « mettent le couteau sous la gorge » au Président d’EDF M. Proglio afin de le contraindre à reprendre Vénissieux comme M. Sarkozy l’avait fait pour le rachat de Photowatts.

 

Hélas pour nous, nous ne sommes plus en période électorale et les augmentations de 2 fois 5% du tarif de l’électricité montrent qu’EDF n’est pas dans une santé financière extraordinaire.

En outre avec 50 millions de pertes, EDF n’attend qu’une chose pour mettre en ventes Photowatts… que le délai de 3 ans soit écoulé !!!

Autant dire qu’un tel scénario sera difficile à mettre en œuvre.

 

Dans la période qui s’ouvre, la C.F.D.T appelle l’ensemble du personnel, toutes catégories confondues au calme et à la retenue.

 

Le ralentissement fort de la productivité sans pour autant son arrêt total est une bonne forme d’action non pénalisante pour les salariés(es).

 

Et s’il devait au final ne pas y avoir de repreneur, il n’y aurait aucun client de pénalisé puisqu’il n’y en aurait plus !

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