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11 décembre 2017 1 11 /12 /décembre /2017 16:50
du 30 novembre 2017 du bureau restreint du Comité d’Entreprise Européen

CR CFDT de la réunion extraordinaire du 30 novembre 2017 du bureau restreint du Comité d’Entreprise Européen élargi

À Stuttgart : Restructuration I-BUY

  • Situation actuelle et évolution :

Le Comité restreint du Comité Européen aurait dû être informé au préalable, ce n’a pas été le cas.

Une première réunion extraordinaire du comité européen a eu lieu les 21 et 22 septembre 2017, avec une annonce de réduction de postes concernant les pays de l’Europe de l’Ouest.

Nous n’avions pas les bons interlocuteurs dans la 1ere réunion !

Beaucoup de questions sont restées en suspens !

Pour la CFDT et les OS des autres pays européens,
l’objectif d’efficience (= budget/ volume d’achat)
n’est pas cohérent !!

Nous avons demandé à M. Moravek des précisions sur le taux d’absentéisme de 2012 à aujourd’hui des salariés I BUY.

Monsieur Moravek nous dit qu’il est cohérent avec la moyenne du groupe BOSCH !!

L’ensemble des salariés et des représentants syndicaux ne sont pas du tout d’accord d’ailleurs la direction n’a pas voulu donner de données chiffrées !!!

Remarques à prendre en compte :

  • À l’heure actuelle, nous parlons 11 langues en Europe de l’Ouest. Cette diversité culturelle rend compliquer le regroupement des capacités comme en Allemagne. Nous avons également 7 systèmes SAP différents avec autant de processus.
  • 45 collaborateurs vont perdre leur emploi en Europe de l’Ouest. Aucun poste n’est ciblé, ce qui veut dire que nous allons nous retrouver avec des compétences en moins et des compétences en trop.

Nous avions demandé d’organiser en urgence une enquête de satisfaction auprès des acheteurs et des clients internes afin d’évaluer la situation.

Monsieur Moravek nous dit qu’une enquête a déjà été réalisée et que tout va bien !!

L’ensemble des salariés et des représentants syndicaux ne sont pas du tout d’accord avec cette analyse.

Pour ces raisons, le Bureau restreint du Comité d’Entreprise Européen avait donc demandé une nouvelle réunion, qui s’est déroulée le 30 novembre 2017 avec la présence de Monsieur Jaroslav Moravek (CP/PIR CP/PIR-EN) et Madame Rebekka Schwindt (C/HPL).

Les collègues des autres pays concernés, à savoir le Benelux, la Grande-Bretagne, la Suède, l’Italie, l’Espagne, le Portugal et la France étaient invités à cette réunion.

La direction CP n’a pas donné de réponses claires à nos questions, et remarques. Pour Monsieur Moravek tout se passe bien et comme prévu !!!

Pour la CFDT : Les salariés CP doivent corriger les lacunes et dysfonctionnements multiples de cette réorganisation qui impose de réduire la masse salariale à tout prix. Tout en fournissant un travail de qualité à nos clients. La relation de proximité avec le client disparait : ce qui nuit à la qualité de vie au travail des salariés.         

Afin d’atteindre son objectif : à savoir obtenir le maximum de résultats avec le minimum de moyens (efficience), M. Moravek n’a pas d’autres solutions que de supprimer des postes dans les pays à hauts coûts (en Europe de l’Ouest), ce qui pour la CFDT et les OS des pays européens ne répond pas à une qualité de service souhaitée. Pour la direction, seule la standardisation des processus a un sens, quels que soient la taille et le volume d’achat des sites.

La direction maintient donc son plan de suppression de 45 postes d’ici 2019 dont 11 postes pour la France. C’est un objectif qui doit être atteint par du volontariat, de la préretraite, ou par des mesures de mutation.

La CFDT et les autres OS ont proposé de laisser la possibilité à chaque salarié de ce département de choisir de rester ou de partir de Bosch, quel que soit le poste vacant qui correspondrait à ses attentes.

Pas d’objection de la part de M. Moravek.

M. Duarte et le représentant des Pays-Bas ont également demandé à M Moravek de fournir les ressources financières suffisantes pour permettre à tout salarié des Achats qui le souhaite de partir de chez Bosch en bénéficiant de ce plan social et de nous confirmer son accord sur la proposition suivante  : si le nombre de salariés excède le nombre de postes supprimés (soit 45 postes) la direction s’engagera à ne pas bloquer la procédure de départ du salarié et si nécessaire à  prévoir des embauches supplémentaires pour occuper les postes restés vacants. Les autres OS présents n’ont formulé aucune objection à cette proposition de la CFDT.

M. Moravek précise que Bosch prendra ses responsabilités et ne s’opposera pas au départ des salariés pour les régions concernées et assure qu’il mettra en place un plan sauvegarde de l’emploi qui corresponde aux valeurs sociales Bosch.

Il a confirmé par ailleurs que Bosch avait embauché par le passé des salariés pour occuper des postes vacants chez CP et que suivant les procédures Bosch en vigueur les autorisations de nouvelles embauches requièrent une autorisation de sa part.     

Une de nos questions concernait l’avenir des acheteurs de la division AS, en particulier sur le site de Vendôme.

M. Moravek a précisé que la décision concernant les postes d’acheteurs à conserver sur ce site relevait de la seule division AS. Il a ajouté que dans l’intervalle, il appliquerait les procédures de restructuration CP. La division A doit déterminer, au plus vite si elle conserve un acheteur ou plusieurs dans l’entité qui sera créée en prévision du crave out.

Après une courte suspension de séance, Mme mai a fait savoir à la direction CP que les réponses apportées n’étaient pas satisfaisantes.  Nous arrivons à la fin de la réunion.  Néanmoins nous demandons le déclenchement de la procédure de Restructuration I-BUY dans chaque région. Le Bureau restreint du Comité d’Entreprise Européen suivra de près les conséquences sociales et économiques de la restructuration I-BUY.

Nous attendons de la part de la direction de Bosch (Monsieur Olivier) un plan de départ volontaire (avec un PSE) qui devrait être présenté fin février 2018. 

La CFDT regrette, au même titre que les autres organisations européennes, que la direction Bosch ne respecte pas les instances représentatives du personnel et a demandé à la direction de s’engager à respecter l’ensemble des représentants du personnel au niveau européen.

Les tableaux ci-dessous présentent les suppressions de postes pays par pays et ville par ville.

du 30 novembre 2017 du bureau restreint du Comité d’Entreprise Européen
du 30 novembre 2017 du bureau restreint du Comité d’Entreprise Européen

Les autres sujets abordés pendant le comité restreint :

  • Nouvelle division PS = DS + GS :

Une réunion extraordinaire du comité Européen est planifiée le 1er février 2018 avec une présentation de Monsieur Kuebel. Une invitation sera envoyée prochainement, l’usine de Rodez sera bien entendu invitée.

Tous les sites sont dans la même insécurité, les chiffres DS baissent et GS augmentent, mais les hypothèses et les prévisions varient en permanence. Pour cette raison, il est prévu d’avoir plus de communication sur l’évolution de la situation des marchés. Tous les sites au niveau MONDIAL doivent avoir la même chance, et le même traitement.

L’usine de BARI, la région et les syndicats ont signé un nouvel accord le 12 octobre 2017, avec une prévision de charge jusqu’en 2022. Cet accord est en cours de traduction.

Rodez doit se préparer à négocier un accord : quel en sera le contenu ? Sûrement un mix de plusieurs solutions internes et externes !!

Nous avons pu à cette occasion faire un compte rendu de la visite de Monsieur Hauser à Rodez. Si vous n’avez pas eu demande à l’équipe CFDT.

Le bureau du comité européen, Kerstin Mail n’avait pas eu l’information de cette visite importante. Nous avons pu expliquer que cette réunion avait été très positive et constructive et que Monsieur Hauser était rentré en Allemagne avec une opinion favorable de l’ensemble de l’usine de Rodez.

A noter une baisse de 734 postes en Allemagne dans la division diesel en 2017 avec des mutations internes ou des départs naturels, ou volontaires.

  • Division SG :

Le Closing sera finalisé au premier janvier 2018. L’impact pour la France est minime, mais en Europe nous allons perdre beaucoup de collègues en Allemagne en Hongrie et en Espagne. (Environ 6500)

Nous regrettons cette séparation, la naissance historique Bosch avec son produit phare. Et la CFDT leur souhaite un bel avenir, prospère dans leur nouvelle société.


     
du 30 novembre 2017 du bureau restreint du Comité d’Entreprise Européen

Restructuration de la division ST :

Cette restructuration consistera principalement en un regroupement des 3 BU (Busisness Unit : sécurité/ incendie/CO), une mise en réseau, une amélioration de la logistique et de la distribution et une suppression des structures parallèles.

Une standardisation SAP et du controlling COR est prévue.

Toutes ces mesures ont un seul but : améliorer l’efficacité, la croissance, et à terme le résultat EBIT avec comme objectif 2% en 2018, 8% en 2019. 

Il ne devrait pas avoir de conséquences sociales pour les salariés. (Pas de plan social en Europe)

Les petits clients devront passer par des distributeurs. Les commerciaux se concentreront sur les gros marchés et les nouveaux services proposés.

En France avec la coupe du Monde de Rugby et les JO !! il y a un fort potentiel !!

Attendons fin 2018 pour vérifier si cette réorganisation apporte les résultats escomptés.

Notre commentaire

Pour la CFDT, toutes ces restructurations et réorganisations ne vont pas se terminer fin 2017. L’avenir sauf miracle sera sombre dans l’automobile. Toute suggestion qui peut nous aider devant la direction pour améliorer les conditions de travail, la production, le développement et apporter de l’emploi, voire de nouveaux produits chez Bosch est bienvenue.

Malgré tout, nous vous souhaitons de bonnes fêtes de fin d’année 2017

du 30 novembre 2017 du bureau restreint du Comité d’Entreprise Européen

Avec la CFDT, informer, proposer, réagir

 

Rédigé par l'équipe CFDT Bosch

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